Le-Temsp- Agences - L'Iran a accueilli positivement les déclarations la veille de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, selon laquelle Washington reste ouvert au dialogue avec Téhéran sur son programme nucléaire. Mme Clinton a également souligné qu'il n'y avait pas de date-butoir inflexible, même si les Etats-Unis consultent leurs alliés en vue de nouvelles sanctions. "Nous sommes d'accord avec elle", a répondu mardi Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien. "Les dates-butoir ne riment à rien. Nous espérons que les autres pays retournent à leur chemin naturel aussi", a-t-il ajouté. Lundi, Mme Clinton avait également exprimé la préoccupation de Washington face aux "signes grandissants d'une répression sans pitié" des manifestations de l'opposition. Ramin Mehmanparast a balayé ces remarques: "Les Occidentaux prêtent attention à ceux qui ne représentent pas la population iranienne", a-t-il affirmé. "l'erreur que commettent certains pays occidentaux, avec leurs intentions politiques, est d'emboîter le pas à ceux qui sont favorables au chaos et aux outrages".
L'Iran a publié une liste de 62 organismes internationaux accusés de fomenter une "révolution de velours" en Iran en soutenant l'opposition réformatrice.
Plusieurs instituts de réflexion, américains ou européens, dont la Brookings Institution, ou la Fondation George Soros, figurent sur cette liste, ainsi que les chaînes de télévision en farsi de la BBC britannique et de Voice of America. Tout lien avec l'un de ces organismes est considéré comme "illégal", selon le ministère iranien du renseignement.
Enfin, la radio publique iranienne a annoncé que le Majlis (parlement) avait rejeté une requête du sénateur démocrate John Kerry de se rendre en Iran.