La municipalité d'Ezzahra a pris depuis des années l'initiative de réserver un très vaste espace clos au souk hebdomadaire de la ville et très exactement à la cité El Habib. Seulement, tous les jeudis, les commerçants et autres marchands retardataires ne trouvant pas de places disponibles à l'intérieur de l'enceinte squattent les deux rives de l'avenue principale reliant la cité El Habib à Hammam-Lif par le sud. Y circuler devient alors quasi impossible. Sans oublier le danger encouru par ces débordements du fait de la proximité de la voie ferrée avec des stands jouxtant le passage à niveau. A signaler par ailleurs la prolifération tous les jeudis aux environs du souk et dans ses ruelles avoisinantes d'une horde d'individus à la mine peu patibulaire munis tous, qui d'un gros bâton, qui d'un gourdin, histoire de dissuader les automobilistes récalcitrants à s'acquitter de la redevance d'un parking improvisé par eux. Il est urgent donc que les responsables pensent à changer l'emplacement de ce souk car il y va de la quiétude et de la sécurité des banlieusards. M. S. R. ------------------------- Hammam-Lif : Le pont de tous les dangers Comme nous l'avions signalé précédemment sur nos colonnes, la ville d'Hammam-Lif est désormais reliée à la capitale par un pont tortueux et très sinueux. Du coup les conducteurs qui s'y hasardent à grande vitesse finissent inéluctablement par être déportés par la force centrifuge et percutent les balustrades avec des tonneaux spectaculaires et des dégâts corporels et matériels importants. Le tout dernier accident a provoqué une large ouverture dans la balustrade protectrice surplombant la voie ferrée, encore heureux que le véhicule n'ait pas continué sa course en aval sur les rails avec des conséquences tragiques. Même de larges fissures au niveau du trottoir réservé aux piétons sur le pont sont apparues tellement l'impact fut violent. Si ce couloir est utilisé par le plus clair des élèves se rendant au lycée secondaire d'Hammam-Lif, qu'attendent les services concernés pour réparer la balustrade et colmater ces brèches inquiétantes au niveau du trottoir ? Faut-il attendre que l'un de nos enfants bascule dans le vide pour qu'ils daignent enfin bouger ? Dans le dessein de prévenir ces accidents somme toute courants, nous avions proposé toujours sur nos colonnes de les munir de quelques ralentisseurs (dos d'ânes). Mais notre requête est restée jusque là lettre morte, allez savoir et surtout comprendre pourquoi ! M. S. R. ----------------------- Tataouine : Une infrastructure de base en manque d'entretien Les habitants de Tataouine ne cachent guère leur satisfaction concernant la métamorphose que vit depuis de longues années toute leur région à laquelle ils demeurent du reste très attachés. Cette ville aujourd'hui, chef lieu de gouvernorat, connaît un rythme de développement accru dans tous les domaines, en particulier celui du sport et de l'enfance: deux terrains de football, une salle couverte, une piscine publique, sans compter les terrains de quartier et les autres salles privées où les jeunes s'adonnent à leurs sports et loisirs préférés. Cependant, ces réalisations, notamment la salle couverte et la piscine publique furent au cours des années passées un peu négligées. L'entretien nécessaire fut le moins que l'on puisse dire en deçà de l'attente de tout le monde. Les vitres brisées de la salle couverte, ses portes et sa toiture détériorées furent à l'origine de son inondation par la pluie ou son envahissement par le sable lors des siroccos. Les responsables régionaux et ceux de la commune, conscients de la nécessité de préserver ces acquis ont entamé des travaux d'entretien et ce dans le souci d'assurer les meilleures conditions aux différents clubs sportifs. A noter à ce propos que l'ancien terrain municipal sera doté d'un tapis artificiel de troisième génération et les jeunes de Tataouine Sport pourront désormais y disputer leurs rencontres officielles très prochainement.