Il avait passé une semaine assez mouvementée entre les multiples contacts avec les clients et les transactions commerciales qui lui permettaient de réaliser des bonnes affaires et gagner de la clientèle. Ce commerçant quadragénaire, sans cesse occupé à faire fructifier ses affaires, avait décidé de passer un agréable week-end afin de se reposer entamer une nouvelle semaine sur de bons pieds. Il avait retiré de sa banque, une bonne somme d'argent, qu'il prit sur lui le jour des faits, et se dirigeait vers un centre de loisir où il décidé de des moments de détente. Chemin faisant il aperçut une jeune fille qui après lui avoir jeté un regard aguicheur lui fit signe de la suivre. Il fut tellement content de cette rencontre impromptue, qu'il n'hésita pas après les présentations faites à la hâte dans un coin de rue, à acquiescer à la demande de la belle créature qui l'invita à passer la soirée chez elle. Aussi s'empressa-t-il de l'embarquer dans sa voiture et pour gagner du temps, car chaque seconde de bonheur comptait pour lui. Mais la jeune fille lui proposa de prendre un café dans un troquet sur la route. Le quadragénaire ne pouvant refuser quoi que ce soit à cette jeune fille, descendit avec elle en direction du bistro. Mais il ne fit pas quatre pas qu'il fut surpris par un énergumène qui surgit brusquement, l'air menaçant et n'ayant de langage que celui de la violence. Il n'était pas venu pour dire bonjour au pauvre bonhomme, mais pour le sommer, couteau à la main, de lui remettre l'argent qu'il avait sur lui, soit tout l'argent qu'il venait de retirer de la banque. C'est ainsi que la somme de 5 mille dinars se volatilisa en un laps de temps, avec les rêves de ce bonhomme qui avait compté sur cette jeune file pour passer une agréable soirée. Mais cette dernière s'avéra être de connivence avec l'agresseur et pour cause : elle avait pris la poudre d'escampette en compagnie de ce dernier en abandonnant le bonhomme à son sort. Sur son chemin vers le poste de police où il alla pour relater sa mésaventure, il se rappela qu'à un moment donné, et avant de monter avec lui en voiture, la jeune fille a eu un appel téléphonique et elle décrocha pour marmonner quelques mots avec son interlocuteur avant de raccrocher hâtivement. Appréhendée par la police , elle reconnut son forfait au cours de l'enquête préliminaire , mais elle se rétracta devant le tribunal, niant en bloc les faits incriminés. Son complice en état de fuite sera jugé par défaut.cependant que le tribunal a mis l'affaire en délibéré afin de prononcer le verdict sous huitaine en ce qui concerne cette la jeune fille. Nous y reviendrons.