Comme nous l'avions mentionné auparavant sur ces mêmes colonnes, à Bizerte le fléau du commerce anarchique demeure encore assez préoccupant. La police municipale qui avait longtemps joué au chat et à la souris avec les marchands ambulant et particulièrement ceux de la friperie qui n'ont cessé d'envahir places et artères du centre ville et précisément la rue Cheikh Driss-, aidé cette fois-ci par les forces de l'ordre-, a enfin réussi un grand pari en mettant fin au commerce anarchique dévastateur qui a sévi au centre de la capitale du nord. Seulement, cette action « coup de poing » qui a permis de dégager les artères du centre ville et d'exaucer un tant soit peu les vœux des habitants de ces quartiers avides de calme et de sérénité, va-t-elle se poursuivre pour éradiquer un autre point culminant de ce fléau dévastateur qui polarise l'intérêt de toute la population de la capitale du nord. Celui des marchands de légumes et des fruits qui ont, eux aussi, défié toute réglementation communale pour envahir avec leurs étalages encombrants, trottoirs et chaussées tout autour du marché municipal « Slaheddine Bouchoucha » et, même, la voie publique des artères avoisinantes, Ibn-Sina et Boubaker Bakir. Ces artères très sales et même inaccessibles aux habitants qui veulent se rendre à l'intérieur du marché dont certains commerçants ont déjà renoncé à leurs étalages…? Une situation d'autant plus paradoxale que le parking jouxtant le marché de volailles aménagé depuis longtemps par la municipalité demeure inexploité par les automobilistes parce que les accès sont barricadés par les étalages de certains marchands qui aiment apparemment la vie de « squatters », semant désordre et défiant les règles d'hygiène puisque fruits et légumes jonchent le parterre, à même la poussière, la boue et autres saletés… En tout cas, espérons que la municipalité trouvera les solutions idoines pour pouvoir délocaliser ces envahisseurs de la voie publique qui ne cessent de polluer non seulement l'environnement mais aussi le circuit commercial de distribution réglementaire et légal. A quand la fin de ce calvaire et de cette plaie qui enveniment la vie paisible des citoyens