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Monêm Ben Ali (ESS) “On nous a obligés à reprendre le jeu” Après les incidents qui ont émaillé le match EST-ESS, les présidents des sections réagissent:
Mohamed Sabbegh (EST) “L'arbitre n'a rien vu et rien mentionné” Devant les vestiaires de l'Etoile, les mines n'étaient guère radieuses et pour cause puisque les Etoilés venaient de se faire éliminer de la course au titre de champion de Tunisie par l'Espérance de Tunis au terme d'une belle à sens unique. Trois sets à zéro, c'est le résultat de cette rencontre qui a failli dégénérer. C'était lors du deuxième set alors que l'Espérance de Tunis menait 17 à 12 avec l'Algérien « sang et or » Hakni au service. Le passeur de l'Espérance avait joué sur Lahmissi qui, à la surprise générale, s'est effondré sur le parquet de la salle Zouaoui avec tout près de lui un bouchon en fer qui sert à boucher le trou du poteau réserve à soutenir les filets. On l'enlève pour jouer au handball ou au basket-ball… Nous avions craint le pire pour le joueur étoilé qui se tordait de douleur. … S'en suivirent quelques minutes de panique et une agitation particulière du côté de l'Etoile surtout que le jeune Lahmissi était toujours à terre. Ce dernier fut transporté d'urgence à l'hôpital pour y subir des examens. La suite est facile à deviner: des palabres à n'en plus finir et une Etoile qui ne voulait plus continuer à jouer considérant que la sécurité de toute l'équipe n'était plus assurée. Monêm Ben Ali, premier responsable de la section volley nous a fait la déclaration suivante tout juste après la rencontre: « Nous avons formulé des réserves car nous considérons que notre sécurité n'était plus assurée et parce que nous avons perdu un joueur qui fut blessé par un bouchon en fer. Actuellement, il est à l'hôpital pour y subir des examens. Je tiens à préciser que nous avions l'intention de nous retirer et ne pas continuer le match car il est impossible de jouer au volley-ball dans ces conditions. On nous a obligé à revenir sur le terrain ». « Rapports exemplaires entre les deux clubs » Pour les responsables de l'Espérance, ce qui s'est passé n'a rien d'exceptionnel. Pour Mohamed Sabbegh, le match s'est déroulé dans des conditions normales du début jusqu'à la fin et la victoire de l'Espérance est méritée: « la rencontre de ce mercredi s'est déroulée dans d'excellentes conditions. On ne déplore qu'un seul objet jeté depuis les gradins et c'est la pochette d'un CD. En ce qui concerne l'objet incriminé qui aurait blessé Lahmissi, je rappelle qu'il fait partie des éléments de la salle et des années durant, il a toujours été placé derrière la table des marqueurs. Il était là bien avant que Lahmissi ne tombe à terre. Sinon, l'arbitre n'a rien vu et n'a rien mentionné sur la feuille de match. Il n'a pas averti l'Espérance et n'a rien décidé contre nous à la suite de cet incident qui peut arriver dans n'importe quelle salle. Je rappelle que lors de l'exercice écoulé, le match contre l'Etoile fut arrêté pendant une heure après des jets d'objets et des chaises lancés à partir des gradins. On n'a pas pour autant voulu arrêter le match. Je tiens à signaler que Hamdi Meddeb était dans les vestiaires de l'Etoile après la rencontre. Les joueurs sont amis entre eux et puis l'Etoile reviendra ce samedi pour la coupe et l'Espérance se déplacera à Sousse et ça sera toujours comme ça. Les rapports entre les deux clubs sont exemplaires et ce n'est guère un incident isolé qui changerait quoi que ce soit ». Voila donc la position des deux clubs, à travers les responsables de la section volley-ball. Un petit problème qui vient secouer la sérénité des responsables de la FTVB… Ils auront à statuer sur la véracité des réserves formulées par les dirigeants étoilés. Lahmissi a –il été blessé par un objet lancé par le public « Sang et Or » ou s'agit-il tout simplement d'une simulation et d'un scenario préparé d'avance pour perturber la machine espérantiste bien lancée vers une victoire et une qualification pour la finale du championnat ? Il va sans dire que s'il s'agit d'une simulation, Lahmissi doit écoper d'une sanction exemplaire car ce genre de comportement aurait pu être un facteur déclenchant pour aboutir à une bataille rangée entre les deux « galeries » et à des scènes moyenâgeuses. Heureusement, entre les joueurs, il n' ya pas d'animosité. Nous avons bien vu Belaïd, Kâabi et Ben Tara d'un côté et Ben Slimene, Abbès et Garci de l'autre discuter avec le sourire de tout ce qui s'est passé avant de reprendre le jeu. C'est pour cela qu'il faut sévir pour préserver ce qui peut l'être encore.