Dans une grande place en plein centre ville, un jeune homme était entrain de communiquer avec quelqu'un en utilisant son téléphone portable. C'est au cours d'une journée du mois de septembre 2009 vers 16H30. Des passants circulaient aux alentours pour dire que le lieu n'était pas désert, bien au contraire. Ceci n'a pas empêché deux jeunes ayant l'apparence de délinquants de s'approcher du jeune homme, lui coller au niveau du ventre un couteau de grand calibre et lui ordonner de leur remettre le portable. La peur au ventre, le jeune homme leur remit son portable et quitta les lieux en courant. Dès qu'ils ont eu le téléphone portable, les deux agresseurs se sont dirigés vers un souk pas loin de la place où ils l'ont vendu à quelqu'un qu'ils connaissaient en contrepartie d'une somme dérisoire. Le jeune homme quant à lui , il s'est dirigé vers le poste de police le plus proche où il a donné le signalement de ses agresseurs, et bien entendu il a déposé une plainte demandant de les poursuivre pénalement. Il n'a pas fallu longtemps aux policiers qui, grâce aux signalements des deux voleurs qui leur a été fourni par le plaignant, les ont arrêtés. Ils ont reconnu les faits et ont avoué leur forfait. Ils ont également donné le nom de celui qui a acheté le portable. Ce dernier a été également arrêté. Au cours de l'enquête ce dernier ne faisait que clamer son innocence et jurait n'avoir jamais acheté le portable. Le trio a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance pour répondre de leur forfait. Au cours de l'interrogatoire par le juge, les deux inculpés d'agression ont reconnu les faits en donnant les détails de l'opération. Seulement, ils ont déclaré ne pas connaître le 3ème inculpé accusé de complicité. Ce n'est pas à lui qu'ils ont vendu le portable et c'est sûrement une erreur sur la personne. Il ne fallait pas plus pour que ce dernier clame son innocence. Ils ont déclaré toutefois qu'ils ont regretté avoir commis ce délit. Ils ont demandé grâce et ont promis de tenir dorénavant le droit chemin. Quant au troisième inculpé, accusé de complicité pour avoir acheté le portable il a clamé son innocence et a déclaré qu'il ne connaît même pas le souk où les deux voleurs se sont rendus. La parole fut donnée aux avocats. En ce qui concerne les deux jeunes hommes auteurs du vol, ils ont prié les juges de considérer leur jeune âge, l'absence d'antécédents judiciaires, et de leur donner une chance afin qu'ils s'intègrent de nouveau dans la société. L'avocat du troisième inculpé s'est dit étonné de voir son client impliqué dans cette affaire. Son seul tort a-t-il dit c'est qu'il porte le même prénom que celui qui a acheté le téléphone. Les auteurs du vol ont déclaré ne pas connaître celui qui est avec eux au boxe des accusés. Pour ces raisons l'avocat a prié les juges de lui rendre sa liberté. Après les délibérations, les juges ont condamné les deux jeunes hommes à une peine de deux ans de prison avec sursis et ont acquitté l'inculpé accusé de complicité.