Trois personnes ont fait irruption avant hier soir dans un bar-tabac du village de Moulin Mage, dans le Tarn, et ont tué un consommateur avant de s'enfuir avec la caisse, a indiqué hier le vice-procureur de Castres, Philippe Mao. La victime, un homme de 54 ans habitant à Béziers, a succombé à ses blessures avant l'arrivée des secours. Selon le vice-procureur "trois personnes armées de fusils de chasse" sont entrées dans le seul bar du village vers 23h50, alors qu'une quatrième les attendait dehors. Les malfaiteurs ont demandé aux cinq personnes présentes de se coucher, mais l'une d'elles aurait tardé à le faire et l'un des braqueurs lui a tiré dessus en le blessant. L'homme a succombé à ses blessures avant l'arrivée des secours. Les auteurs du hold-up ont réussi à s'enfuir avec les 500 euros de la caisse et des cigarettes. Le vice-procureur a précisé que les gendarmes ont ensuite arrêtée dans la nuit deux hommes et une femme d'une vingtaine d'années dans une voiture volée et les ont placés en garde à vue. Les deux hommes ont rapidement reconnu le braquage, l'un d'eux avouant avoir tiré. La jeune femme, compagne de l'homme qui aurait tiré, "ne reconnaît pas avoir été présente sur les lieux", a noté le vice-procureur. Une information judiciaire pour "vols avec violence ayant entraîné la mort" doit être ouverte aujourd'hui et les trois personnes seront transférées au pôle d'instruction de Toulouse. Deux autres personnes qui seraient impliquées dans le braquage "sont identifiées, mais pour l'heure non interpellées", a encore précisé le vice-procureur. Il se tire une balle dans la tête en pleine salle des professeurs Aucune lettre n'a été retrouvée sur place. Un enseignant d'éducation physique et sportive s'est suicidé vendredi matin dans la salle des professeurs de son collège du Haut-de-Penoy à Vandoeuvre-lès-Nancy, en Meurthe-et-Moselle. L'homme de 55 ans s'est tiré une balle dans la tête. Il a été retrouvé à 10h15 par deux de ses collègues qui se trouvaient dans une salle à proximité de la salle des professeurs, laquelle est située dans un bâtiment annexe de l'établissement. Selon les premiers témoignages, la détonation est passée inaperçue. "Dans le bâtiment principal du collège, où se trouvent les élèves, personne n'a rien entendu", a expliqué le recteur de l'académie. "Le drame nous semble paraître lié à une situation personnelle", a-t-il ajouté, alors qu'"aucun événement particulier ne s'était produit ce matin: il venait même d'accepter un remplacement pour la semaine prochaine". D'après le recteur, l'enseignant, agrégé hors classe, était "remarquablement apprécié par ses collègues et fortement investi dans l'établissement". Tous les élèves ont été informés du drame avant midi. L'établissement, situé dans une zone résidentielle est réputé calme et n'avait jamais connu de problème particulier jusque-là. Il compte 387 élèves et 35 enseignants. Les cours ont été suspendus vendredi après-midi et une cellule psychologique a été mise en place en milieu de journée. Le procureur de la République de Nancy a indiqué qu'une enquête avait été confiée à la sûreté départementale afin de "déterminer le plus strictement possible les circonstances et causes de la mort". Une autopsie devait être réalisée dans l'après-midi. Les suicides d'enseignants sur le lieu de travail demeurent rares: depuis 2000, deux autres professeurs ont mis fin à leurs jours dans leur établissement, et deux ont effectué des tentatives. Un bébé retrouvé mort dans une station-service Le corps sans vie d'un nourrisson a été retrouvé dans les toilettes d'une station-service à Belin-Béliet en Gironde, hier matin. Selon le quotidien Sud-Ouest qui révèle l'information, un employé de cette station-service a découvert la dépouille de l'enfant dans la cuvette des toilettes. D'après l'autopsie, il est né vivant et a été tué peu après. La mère de l'enfant serait l'une des nombreuses passagères des bus qui s'arrêtent dans cette station-service, d'après l'hypothèse la plus probable. Elle pourrait avoir accouché dans les toilettes avant de continuer sa route. Les enquêteurs disposent de peu d'éléments, beaucoup de personnes fréquentent cette station service. Les étrangers de passage y sont légion et payent le plus souvent en liquide, ce qui rend la recherche d'éventuels suspects plus difficile. Les policiers qui sont sur l'affaire s'intéressent toutefois à un homme blond, la trentaine, portant une chemise blanche, repéré à la caisse de la station-service par la vidéosurveillance. Il pourrait être un témoin clé dans ce dossier. Une information judiciaire pour homicide volontaire devrait être ouverte aujourd'hui.