Lotfi Rhim croit au retour au premier plan et dans les plus brefs délais de l'équipe monastirienne. A condition d'être prise en main par ses propres enfants. Le rideau est finalement tombé sur le championnat national de football. Hélas, comme chaque saison ou presque, l'effervescence qui devrait se répandre sur les terrains pour offrir le vrai spectacle tant attendu, gagnait plutôt les esprits notamment vers les dernières joueurs où l'on ne peut empêcher certaines manœuvres remettant en cause l'esprit même de cette discipline. C'est dire si l'on ne vivait pas chaque fin de saison la même partition avec les même notes . Assez ! Avant hier, lors de l'ultime journée d'une saison qui n'a pas brillé, faut-il le reconnaitre, par la qualité du jeu, deux équipes ont fait les frais en quittant la Ligue 1 : l'ASK et l'USM. Des deux équipes, seule l'USM avait , la veille du match son destin entre ses mains. Il suffisait de gagner pour ne rien devoir à personne en assurant sa place parmi l'élite . Or, aussi contradictoire que cela puisse paraître, l'ESHS, l'ASK se sont acquittés de la première condition à savoir gagner et attendre … Si l'ASK après son troisième but face à l'ESS a cru un instant au miracle, l'ESHS, plus chanceuse, a goûté au plaisir du maintien dès le coup de sifflet de l'arbitre. Autant dire que l'USM ne peut s'en prendre qu'à elle-même … même si par ailleurs «la charte du sportif aurait été bafouée » comme l'a insinué son entraineur-adjoint Ridha Sassi. En effet, comment peut-on soulever une telle éventualité (sans preuve) alors qu'à dix minutes de la fin de rencontre, l'occasion fut offerte aux « Bleus » pour en finir et encore une fois ne devoir rien à personne. Car, ne l'oublions point, l'USM est une grande équipe, son passé lointain ou… récent en témoigne. Avions-nous oublié cette équipe qui concourait il y a à peine quelques saisons pour le doublé. Certes, depuis des erreurs se sont produites tant au niveau de la gestion du club que dans la définition même d'une réelle stratégie de développement. Certes, également il ya eu des tentatives de correction mais hélas vouées rapidement à l'échec . Erreur de trajectoire. Comment peut-on ne pas éviter la relégation quand en une saison le club a connu trois comités directeurs , trois staff technique ? Comment est-il possible d'exiger des résultats alors même que la stabilité, que dirons-nous la sérénité n'a pas pu gagner les esprits de ceux-là même qui évoquent les erreurs d'arbitrage , qui lancent des accusations sur les joueurs , qui s'étonnent des défaites de l'ESS à Sousse ou de l'EST à Tunis même. Non… ce n'est pas l'USM. Il est vrai, que l'amour du maillot, la déception qui a gagné tout à un chacun à l'annonce du verdict nous détournent de notre lucidité. Mais le lendemain ? Le lendemain de l'USM, sera plus radieux que son passé. L'USM est un grand parmi les grands du football tunisien. Pour n'avoir pas su ou pu bien anticiper sur les événements, dirigeants et public payent certaines erreurs cash. A l'USM, ce ne sont ni les hommes ni les compétences et encore moins les moyens qui manquent, pour rebâtir ce qui a été momentanément non détruit que dieu nous préserve mais simplement « délaissé ». Ce n'est qu'un entretien de l'édifice … c'est pour cela également qu'il s'agit d'un simple « Au Revoir ». Lotfi Rhim, le passionné coah usémiste ne croit pas si bien dire lorsqu'à un moment de lucidité s'assigne comme devoir «on doit reconstruire avec les enfants du club ». Admirez le « ON » pour comprendre que l'USM est là… elle reviendra … A bientôt.