Au cours de la journée du 24 Février 2010 vers 18H30, la dame roulait à bord de sa voiture. Elle traversait une cité périphérique de la capitale. Elle était accompagnée de deux jeunes dames. Alors qu'elles discutaient entre elles la conductrice a senti un choc provenant de l'arrière de la voiture. Elle s'est arrêtée pour s'expliquer avec le conducteur de la voiture qui est entrée en collision avec elle. Elle s'est trouvée face à cinq individus pour la cerner et la menacer avec des couteaux, afin de l'obliger à quitter sa voiture et partir avec ses deux amies. Sous le choc, elle ne put qu'obtempérer ainsi que ses compagnes. En supplément l'un des agresseurs a arraché le sac de la conductrice contenant ses papiers personnels, les papiers de la voiture ainsi que la somme de cent dinars en espèce. Dans la voiture, il y avait également trois téléphones portables. Les deux individus ont pris place dans la voiture et ont disparu. Au cours de la matinée alors qu'ils circulaient du côté du Bardo, les agresseurs ont remarqué une voiture stationnée dans un endroit isolé qu'il n'ont hésité à voler. C'est ainsi qu'ils ont pu dans la même journée commettre le délit du vol de deux voitures avec une mise en scène préparée à l'avance pour voler la voiture de la dame. Les trois dames se sont dirigées au poste de police le plus proche pour déposer une plainte en donnant les détails du déroulement de l'opération. Elles ont pu également fournir le signalement des agresseurs. Les cinq individus, après une dure journée de labeur se sont donnés rendez vous dans une banlieue de la capitale pour fêter leurs exploits et se désaltérer un peu. Par la même occasion et passant devant un réparateur de téléphones portables, ils ont voulu faire fonctionner un portable qui demeurait bloqué. Le réparateur a pu savoir par ses moyens qu'il s'agit d'un téléphone portable volé. Sans rien dire, il leur a demandé de faire un petit tour et revenir le temps de débloquer l'appareil. Dès qu'ils étaient partis, le réparateur a informé les auxiliaires de la justice. Les agents se sont déplacés de suite auprès du réparateur et ont fait le guet attendant l'arrivée des voleurs. Ces derniers se sont présentés et au moment où ils discutaient avec le réparateur, les agents de l'ordre les ont arrêtés. Ils ont été conduits au poste de police et là après un interrogatoire serré, ils ont avoué être les auteurs du vol des deux voitures. Confrontés avec les trois dames, ils ont été vites reconnus. Ils ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait. Devant le juge, ils ont essayé de se disculper en se rejetant mutuellement la responsabilité des deux vols commis. Cependant et après avoir tergiversé i ils ont fini par avouer chacun le rôle qu'il a joué dans ce vol. Devant les aveux, les avocats ont demandé le minimum de peine. Après les délibérations, le juge a condamné les accusés de 5 à 13 ans de prison.