Didier Deschamps peut dire merci à sa bonne étoile, elle continue à lui sourire, à lui ouvrir les portes des victoires et des consécrations. En à peine un an, il a mené les Phocéens au firmament, leur a permis de renouer avec la gloire et les titres. Déjà trois depuis sa désignation à la tête de l'OM 1er juin 2009. Il ne faut aucunement occulter que l'actuel entraîneur des Marseillais est le footballeur français le plus titré de tous les temps. Il y'a, comme ça, des hommes auxquels la chance ne tourne pas le dos, qui ont la baraka mais ce n'est jamais un hasard! Tout se mérite et les qualités du coach marseillais plaident pour sa réussite. Dès ses débuts à Nantes en tant que joueur, Il se révèle volontaire, infatigable et avec une forte personnalité, déjà un tempérament de meneur. Si cette dernière vertu est un bonus pour un joueur de bon niveau, elle est principale et essentielle pour réussir une carrière d'entraîneur! Mandanda, élu meilleur joueur de la rencontre Le match du trophée des champions est venu confirmer la chance de Deschamps. Marseille était privé mercredi soir de deux joueurs clés dans le dispositif du coach, Niang le capitaine et Brandao, au flair du but confirmé. L'entraîneur phocéen donnait le PSG favori et y croyait, peut être, quelque part au regard des recrutements de valeur de l'adversaire. Finalement, les Parisiens ont été légèrement supérieurs mais n'ont pas réussi à s'imposer. Kambouare s'est dit très déçu du résultat: «On a l'impression d'avoir eu main mise sur le match, de s'être crée des situations intéressantes mais il nous a manqué le coup de rein final, la lucidité devant le but, la fraîcheur nécessaire pour tuer le match». En réalité, la domination de ses protégés n'était pas aussi manifeste que déclarée. Les Marseillais surent aussi négocier les phases difficiles et fermer le rideau défensif. Ils étaient vigilants mais surtout forts à l'arrière garde grâce à un excellent Mandanda, élu meilleur joueur de la rencontre. Le gardien marseillais réussissait ses arrêts, faisait des sorties dans un excellent timing, anticipait sur les balles aériennes et les coups de pieds arrêtés et s'avérait décisif en tant que dernier rempart devant les tentatives parisiennes quelques fois dangereuses. Deschamps analysait plus sereinement la confrontation: «C'était un match serré. Il y'a eu de bonnes opportunités mais deux très bons gardiens. Les deux équipes ont fourni une belle prestation alors qu'on est encore en période de préparation. C'est assez rassurant». Une belles prestation pour les deux équipes mais au finish, les Dieux du stade de Rades ont choisi un seul gagnant, l'OM! Tunisiens, Algériens et Français pour supporter l'OM Le public avait, lui aussi, choisi son camp, encouragé son favori, supporté jusqu'au coup de sifflet final et à la séance éprouvante pour les nerfs des tirs au but, les Marseillais. Ces derniers imprégnés par l'ambiance chaleureuse du stade où se mêlaient Tunisiens, Algériens et Français, la plupart unis derrière une seule équipe, acquis à la cause phocéenne, ont réalisé l'essentiel , la victoire, à défaut d'avoir pu régaler l'assistance. Ben Arfa, lui, faisait une entrée remarquée et triomphante, en donnant aux supporters pour leur argent, en faisant étalage de sa technique raffinée et de sa maîtrise du ballon. Il gardera, sans doute en mémoire, l'ovation des 58 mille spectateurs qui ont assisté à sa première consécration de la saison 2010/2011, en terre tunisienne. L'OM entame, donc, la nouvelle saison de la plus belle manière qui soit, engrangeant un capital confiance qui risque de peser dans la balance dans les prochains jours, au démarrage du championnat.