Le Stade Tunisien est sur la bonne voie de retour à la hauteur de semblables historiques, mais, son directorat doit faire plus d'efforts… Il y a en cette équipe du Stade Tunisien, dans sa copie aghlabide, ce qu'elle a fait et ce qu'elle n'a pas pu faire. Elle a gagné en déplacement, tout à son honneur, mais, attendu la très modeste valeur de sa rivale du jour, elle a manqué une occasion en or pour démontrer à tous que cette saison, il faudra compter avec elle. Un match qu'elle aurait pu gagner par une marge plus ample (sans vexer qui que se soit), mais qui s'est finalement soldé par la plus petite des avances. Franchement, il y lieu, encore une fois de tirer son chapeau bas, au coach stadiste, Patrick Liewig, pour la bonne lecture des évènements, dans le courant du jeu. Le coaching, comme on dit communément, a été payant, mais, dommage que ses protégés n'aient pas exploité toutes les opportunités octroyées comme il le souhaitait. 0n l'a vu parfois, et, on s'y est habitué, sortir de ses gonds, aller au-delà, des frontières d son périmètre technique. Il tenait, à cette victoire plus que toute autre personne et les raisons étaient simples, humaines, émouvantes pour tous ceux qui sont sensibles: pour en faire un cadeau à son épouse, alitée en France. De son banc de touche, il parait insaisissable, ses sautes d'humeur et sa sécheresse apparente, sont difficiles à consentir, mais au fond, elles ne sont qu'un procédé de défense contre tout ce qui touche à son équipe. Elles masquent au regard de certains aveugles, un dévouement qui n'a pas d'égal, un sens des responsabilités, et, surtout, une sempiternelle recherche d'un maximum d'efficacité. Mais dès que le coup de sifflet final retentit, il se défait de ce masque, pour devenir, allègre, hilare, et, parfois cocasse. Avant-hier à Kairouan, il n'avait pas la forme, parce que son esprit était ailleurs, mais, ses communications étaient sans détours, et, perspicaces. Quand on lui a parlé du match, il n'a pas voulu trop insister dessus : « c'est du passé, a-t-il rétorqué, j'ai déjà plongé dans le prochain match que devons aborder avec toutes nos forces vives.» Lacunes administratives ? Oui, des forces vives, il en manquait au Stade Tunisien en ce début d'exercice. La victoire, n'est qu'un petit arbre qui cache, une forêt de dossiers qui ne sont pas encore solutionnés et, cela, étonne à plus d'un titre. Dans notre édition de samedi, nous avions écrit que le dossier relatif à la qualification du jeune Obain Kouekou a été réglé, et il s'est avéré que nous nous étions plantés, puisque le dit joueur, avait été un spectateur civil à Kairouan. Franchement, dans un club qui se veut professionnel, une erreur pareille, ne doit en aucun cas survenir. La rue sportive murmure que le Sierra-léonais, Mohamed Kabia, s'est avéré un pétard mouillé, et, qu'il vaut mieux qu'il fasse un voyage dans le sens inverse. A tort ! Comment oser penser pareillement, d'un jeune international, meilleur buteur de son pays, et, qui participe régulièrement à la Ligue des champions africaine. Le dit joueur actuellement blessé, et a besoin d'un peu de temps pour montrer tout son potentiel. Les responsables doivent absolument le mettre dans de meilleures conditions mentales, et morales. Le ‘placard' où il vit fait honte… Pour corriger certaines mauvaises langues, il n'y a pas mieux que le recours à deux exemples : le grand Michel Platini, a failli être viré par la Juventus de Turin, au tout début de sa carrière italienne. Ce n'est qu'après six mois qu'il a explosé, pour devenir, une célébrité au même titre que Maradona. Plus terre à terre, le grand Michael Eneramo, de l'Espérance a mis quasiment deux saisons pour commencer à bien s'exprimer. Cela fait au moins quarante cinq jours que Kabia est au Stade Tunisien, et, surprise, sa qualification n'est pas acquise. Allez savoir pourquoi. Un autre joueur dont on est sans nouvelle depuis au moins trois semaines, et, qui pouvait avant-hier à Kairouan donner plus d'équilibre à la ligne intermédiaire, le Malien Cherif Doumbia. Officiellement, il a été convoqué par le sélectionneur des juniors de son pays, mais, plus le temps avance, plus personne ne croit en cette extrapolation. S'est-il perdu dans la brousse ? Non, pour être plus sérieux, tout le monde est content, qu'une place sportive aussi importante dans notre échiquier footballistique, que le Bardo, commence à rêver, à entrevoir des jours plus heureux après des décennies de disette, mais, il faut que le directorat fasse plus d'efforts pour mettre à la disposition de l'équipe tous les facteurs de réussite. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui! Le premier arrêt de l'exercice tombe à pic, pour réparer ce qu'il y a à réparer ! MAE -------------------- Résultats AS Marsa – O Beja 0-0 CS H Lif –ESSahel 0-2 JS Kairouan –S Tunisien 1-2 ES Zarzis-EGSGafsa 3-0 CAfricain – ASGabes 2-0 -------------------- — Mercredi 4 août A Bizerte :CAB-EST A Hammam-Sousse : ESHS-CSS -------------------- Classement Pts J G N P Bp Bc 1) Stade Tunisien 6 2 2 0 0 4 2 2) ES Zarzis 4 2 1 1 0 4 1 — ES Sahel 4 2 1 1 0 2 0 4) ESH Sousse 3 1 1 0 0 2 0 — CA Bizertin 3 1 1 0 0 2 1 — C Africain 3 2 1 0 1 3 2 — EGS Gafsa 3 2 1 0 1 2 4 8) AS Marsa 2 2 0 2 0 1 1 — O Béja 2 2 0 2 0 0 0 10) CS Sfaxien 1 1 0 1 0 0 0 — Espérance de Tunis 1 1 0 1 0 0 0 12) CS HLif 0 2 0 0 2 1 4 — JS Kairouanaise 0 2 0 0 2 1 4 — AS Gabès 0 2 0 0 2 1 4 -------------------- Classement des buteurs 2 buts : Haythem Ben Salem (CAB), Aymen Ayari (ST), Mohamed Ali Slama (ESZ). 1 but : Akram Maâtoug, Mohamed Amine Naffati (ST), Aymen Abdennour, Ahmed Akaïchi (ESS), Helmi Hmam, Oussama Sellami, Karim Aouadhi (CA), Aymen Soltani, Bilel Bachouch (ESHS), Amir Omrani, Ayoub Kramti (EGSG), Mouine Chaâbani (CSHL), (ESZ), Slim Jedaïed (ASM), Aymen Mnafeg (ASG), Mohamed Amine Ouerghemmi (JSK), Chaker Regui, Yacine Bouchaâla (ESZ). -------------------- Prochaine journée (22 août 2010) Espérance de Tunis-ESZarzis S Tunisien-ESHSousse OBeja-CSHLif ESSahel-EGSGafsa JSKairouan-CAfricain CSSfaxien-CABizertin