Le foisonnement des feuilletons télévisés dans notre pays révèle quelquefois des talents cachés. Parmi les plus prometteuses, Houda Salah qui se détache du lot dans le feuilleton ramadanesque « Min Ayem Maliha ». Au delà de sa beauté et de son talent, la jeune et talentueuse actrice Houda connaît un grand succès à l'extérieur de nos frontières. Son talent n'est plus à démontrer à Dubaï, le pays qui l'a adoptée et où elle compte parmi les jeunes stars à l'avenir prometteur. Houda nous livre ses impressions sur sa participation au feuilleton "Min Ayem Maliha" qui passe chaque soir à 19h30 sur Tunisie 21. Interview. Le Temps : Comment expliquez-vous votre engouement pour la télé et le cinéma ? Houda Salah : J'ai toujours voulu être actrice. J'avais pas mal d'amis qui faisaient ce métier. Je les enviais, j'aurais voulu en faire aussi mais mes parents souhaitaient que je fasse mes études d'abord. J'ai obtenu mon bac puis un diplôme en communication, ensuite j'ai pu tenter ma chance dans la télé et le cinéma. J'ai pu m'imposer en tant qu'actrice dans plusieurs feuilletons golfiques. Le déclic a eu lieu avec « Saha Noum Ya Arabe » de Bassem Abdelkader. Le succès aidant, le public des pays du Golf m'a découverte dans d'autres feuilletons. Je cite notamment «Ablah Noura» «Jounoun El Mal» «Kouloub Haïra» et «Waada El Madhi» de Khafel Fadhel qui passe actuellement sur MBC. « Min Ayem Maliha » C'est votre première expérience en Tunisie ? J'ai été contactée par le producteur Néjib Ayed qui m'a proposé de faire un casting pour un nouveau feuilleton qu'il préparait. Il ne m'a pas proposé le rôle Nejma, il voulait que je sois dedans sans avoir une idée précise de ce que je devais faire. L'idée m'a séduite en premier lieu parce que je voulais tenter ma chance en Tunisie et en deuxième lieu parce que travailler avec ce grand producteur était un pur plaisir. Après avoir fait le casting, j'ai enfin été choisie pour le rôle de Nejma Quelle est l'histoire de ce feuilleton ? Le scénario se déroule autour d'une jeune étudiante Maliha (Souhir BEN AMARA) qui essaye d'échapper à de nombreux problèmes émotionnels et sociaux qui sont interprétés par plusieurs acteurs et actrices de valeur tels que : Moez Toumi, Ali Bennour, Ali Khemiri, Saloua Mohamed, Dorsaf Mamlouk, Rym Banna. Ce feuilleton traite de plusieurs volets de la société tunisienne et touche tous les âges. Le feuilleton reflète les vraies dimensions de la femme moderne. Maliha est une jeune fille honnête qui a pu gagner la guerre contre les vautours qui l'encerclent. Comment s'est tissée cette relation avec le réalisateur Abdelkader Jerbi ? Ce fut pour moi, une nouvelle aventure avec la caméra et un pari que je dois réussir. Je suis par nature une fille qui aime les défis, qui cherche toujours loin des stéréotypes et des formes figées. Je n'aime pas les choses faciles. J'ai eu au début le trac car il fallait que je m'adapte au dialecte tunisien étant donné que je suis habituée à jouer en langue « khaligia ». Mais une fois sur plateau, j'ai pu faire face à toutes les difficultés. Le réalisateur était convaincu par mon jeu et ma prestation. Et comment jugez-vous le travail de Abdelkader Jerbi ? C'est un homme audacieux et courageux. Il a réussi son projet. Il a réalisé son projet dans un habillage branché et hypermoderne, mais ô combien tunisien avec une nouvelle écriture et un univers fait de beauté et de rêve. Côté cadence, rythme, ce feuilleton est-il différent des autres feuilletons ? Sur le plan rythme, certainement. Chaque feuilleton a sa cadence et son charme. Plusieurs séquences m'ont émue et je m'attends à voir un feuilleton de bonne facture. Comment définiriez-vous votre personnage ? Nejma est une fille qui a la tête sur les épaules et qui secoue son amie Maliha , rêveuse et idéaliste. Avez-vous su vous débrouiller ? (Rires) Certainement. Vous pouvez le voir lors de ce passage de ce feuilleton sur la chaîne Tunisie 21 Avez-vous trouvé une nouvelle famille au sein de ce feuilleton ? Ce qui est génial, c'est que tout s'est passé à merveille. Je n'ai donc pas été trop dépaysée, finalement. Par ailleurs, je joue avec des gens que j'apprécie énormément et qui sont talentueux; c'est vraiment agréable. Des affinités sont nées, et on est devenu amis notamment avec Souhir Ben Amara (Maliha) Hatem Berrabah (Sadok) et Yassine Ben Gamra (Hayder) Vous avez des souvenirs particuliers des tournages de ce feuilleton ? Oui, nous nous amusions bien même durant le travail ! C'était des tournages fatigants mais il y avait une bonne ambiance, j'en garde de bons souvenirs avec le réalisateur et le producteur Une satisfaction après ces 15 épisodes? Toute notre équipe est satisfaite du travail présenté. Nous attendons la réaction du public ! Le générique du feuilleton interprété par Amina Fakhet vous a-t-il plu ? Amina est une grande star. Son générique « Ya chéri » composé par Rabi Zamouri et écrit par Hatem Guizani a retenu tous les spectateurs. Vos projets ? Je prendrai part dans les jours à venir au feuilleton « Zaman El Khaouf » de Haythem Dardouri à Dubaï. Je participe aussi à une comédie bahrenie à Daouha. Ceci sans oublier mon boulot en tant qu'animatrice à l'émission « Khamsa » à la télévision de Dubai