C'est parce qu'un enfant a le droit à l'école et qu'un adulte instruit est forcément un enfant à qui l'on a offert la chance d'apprendre, que l'Unicef développe un peu partout dans le monde des partenariats avec des entreprises qui croient en les valeurs fondamentales en faveur des droits de l'enfant. SOTEFI « Les Cahiers Selecta » en est bien une. La SOTEFI dont les cahiers ont toujours accompagné des générations de Tunisiens, attache de l'importance, aujourd'hui, à son image d'une entreprise citoyenne pour se porter solidaire avec des enfants en proie à l'analphabétisme. Aujourd'hui, ils sont près d'un milliard d'individus encore illettrés à travers le monde et 100millions d'enfants en âge d'être scolarisés qui sont privés du droit d'aller à l'école. Les chiffres révélés par la représentante de l'Unicef en Tunisie, Mme Maria Luisa Fornana, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la SOTEFI, donnent froid dans le dos. En Tunisie, la situation est beaucoup moins alarmante n'empêche qu'il reste beaucoup à faire pour lutter contre l'abandon scolaire, pour améliorer la qualité de l'enseignement de base et pour intégrer beaucoup plus les enfants handicapés. « Nous croyons, aujourd'hui, qu'aucun secteur ne détient à lui tout seul toutes les ressources et le mandat pour réaliser les objectifs de développement. » souligne la représente de l'Unicef qui a brossé le tableau riche des réalisations de notre pays en matière d'éducation. Ces préceptes d'éducation reçus et donnés de génération en génération, risquent en fait d'être effrités si une frange de notre société en sera privé. Des chiffres et des lettres M. Khaled Bouricha, le P.D.G. de la SOTEFI, en est bien conscient. Il le montre à travers cette action menée en collaboration avec l'Unicef. L'entreprise des « Cahiers Selecta » compte, en effet, distribuer 10 milles cahiers scolaires dans 8 écoles des régions de la Manouba, Zaghouan, Jendouba, Sidi Bou Zid, Kasserine et Siliana et toucher ainsi quelque 1249 élèves. Et l'intégralité des bénéfices de 71 000 cahiers seront versés pour le compte de l'Unicef. « En fait, l'idée a germé dans notre esprit depuis un an. On a commencé à réfléchir à la possibilité de servir le programme éducatif de l'Unicef. Delà est venu ce partenariat qui est bien porteur d'un slogan » « J'étudie, je réussis, je construis » tel est le slogan de cette première action qui selon Mme Dora Ennaifer, la responsable marketing de la SOTEFI, est « une manière de responsabiliser l'enfant qui doit apprendre à s'assumer. Il ya en fait, une logique à suivre, on commence par étudier, pour pouvoir réussir et en fin de compte construire…son avenir et celui de son pays. ». Par ailleurs, c'est un devoir qui incombe à tout un chacun… et au cahier Sélecta qu'on humanise.