• 500 mille infractions recensées en cinq mois : c'est peu ou c'est beaucoup ? Il y a du nouveau … en route pour ce dispositif à la pointe de la technologie qui promet de sécuriser nos routes. Le système de contrôle électronique de la vitesse, communément appelé «radar automatique» sera complété d'une dizaine d'autres appareils qui seront placés sur d'autres zones à risque. On passe à la vitesse supérieure pour ce qui est du système de notification des infractions. On apprend ainsi que les automobilistes en excès de vitesse peuvent être informés par SMS ou via l'Internet des sanctions consignées à leur encontre. Le but étant de lutter de vitesse avec l'insécurité routière. Dans la foulée des questions nous traversent l'esprit concernant l'effet des radars sur le comportement de l'automobiliste? La baisse des infractions a-t-elle été significative depuis la mise en marche de ce dispositif en avril dernier ? Pour y répondre, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Du 20 avril au 30 mai, 12300 véhicules ont été flashés sur les routes sécurisées par le radar automatique. Les radars flashent quotidiennement et en moyenne quelque 1100 automobiles en excès de vitesse. Au total on aurait recensé, en cinq mois, 200 000 infractions. Mais on n'oublie pas de mentionner que les 12 radars automatiques mis en marche avaient pour but d'amener les conducteurs à modérer leurs vitesses et à sécuriser les routes. Ils ont été installés, rappelons-le sur l'autoroute Tunis/M'saken, l'autoroute Tunis/Bizerte, à Hammam Sousse, sur la GP9 Tunis/la Marsa, la route de Raoued, le boulevard 7 Novembre, et la GP 8 (route Tunis/Bizerte). Selon l'Observatoire de la sécurité routière, les accidents de la circulation ont depuis diminué de 30%. Un résultat qui fera taire les mauvaises langues qui s'attaquent à ce dispositif de contrôle en l'accusant de n'être qu'une contrainte de plus imposée aux conducteurs. Les dix nouveaux appareils de contrôle de vitesse des véhicules seraient implantés sur l'autoroute Msaken-Sfax, l'autoroute Tunis-Béja, sur les principales routes nationales et certaines routes reliant Tunis à ses banlieues. Ces axes routiers ont été considérés comme étant des zones à risque, selon le dernier rapport du comité ministériel chargé du classement des ‘'points noirs'' en matière de sécurité routière. Un nouveau système de notification Ces radars à la pointe de la technologie, rappelons-le, sont composés d'un flash qui émet deux signaux pour prendre en photo, le conducteur du véhicule et la plaque d'immatriculation. Les contraventions étaient envoyées par la seule voie postale sous forme de lettre recommandée. Mais pour améliorer le système de notification des infractions, un centre d'appels d'information sur les pénalités a été mis à la disposition des conducteurs. On peut se renseigner sur les infractions commises en composant le 81 100 700. On apprend également qu'un site web sera fonctionnel dans quelque temps pour remplir ces mêmes fonctions. Mieux encore, l'automobiliste qui souhaite être informé des infractions consignées à son encontre par SMS devrait tout simplement s'inscrire à un centre de messagerie spécifique et multi-opérateur. Ce système, somme toute, de plus en plus performant permettra au final, de mettre un terme à ces mauvaises habitudes, à la ‘'Tunisienne'', où l'on freine devant le panneau pour appuyer sur l'accélérateur tout juste après. Alors, si vous êtes de ceux qui s'adonnent à ce sport favori, celui de la vitesse, et que vous êtes sûr des performances de votre bolide blindée,… n'oubliez pas de garder tout le temps le sourire en conduisant. Vous serez sitôt chopé, sitôt flashé.