La grève est suspendue jusqu'au 30 novembre dans l'attente d'une nouvelle convention collective des footballeurs, à l'origine du mouvement annoncé le 10 septembre par l'AIC. "On poursuivra les négociations jusqu'au 30 novembre, a expliqué Sergio Campana président de l'AIC (syndicat des joueurs italiens), à condition que le président de la Fédération (Federcalcio), Giancarlo Abete, se porte garant sur les deux points pour lesquels il n'y a pas encore d'accord, c'est-à-dire sur ceux (les joueurs) écartés du groupe et sur les transferts obligatoires".Les joueurs refusent de s'entraîner à part quand leur club ne veut plus de certains d'entre eux et ils s'opposent aux dispositions pour solder la dernière année de contrat quand un club ne veut plus d'un joueur ou veut lui imposer un transfert. "Si cette condition n'est pas respectée, a ajouté Campana, il y aura automatiquement la grève." Le président de la Lega, Maurizio Beretta, a néanmoins certifié que "le président Abete a(vait) dit qu'il se portait garant afin que les clubs ne passent pas en force sur ces deux points". AIC et Lega se sont également mises d'accord pour avancer la 18e journée, prévue le 6 janvier, au 22 décembre, permettant aux joueurs de ne reprendre que le 9 janvier (19e journée, avec notamment Naples-Juventus). Benitez répond à Zamparini Dimanche et lundi, le président de Palermo, Maurizio Zamparini, avait critiqué l'arbitrage du match opposant sa formation à l'Inter, dimanche. Le volcanique dirigeant avait ainsi comparé l'Inter à la Juventus : «L'Inter est la nouvelle Juve. Ça crève les yeux. Quand on siffle des penalties d'un côté, mais jamais de l'autre, on commence à s'habituer». «Il y a eu des phases litigieuses en seconde période au moment où nous aurions pu égaliser. Ce qui me dérange le plus est l'attitude des commentateurs qui ont fait semblant de rien, l'arbitre a pris un coup de froid ou un coup de soleil, il nous a fait perdre le match, il y a eu quatre phases litigieuses dont deux penalties flagrants, avait ajouté Zamparini. Déjà la semaine passée face à Brescia il n'y avait pas penalty, qu'ont-ils contre nous ?». Mardi, l'entraîneur intériste Rafael Benitez lui a répondu. «Je viens d'Angleterre, a expliqué Benitez, ancien coach de Liverpool, et là-bas les présidents ne parlent pas autant. Mais je commence à comprendre comment ça marche en Italie. On approche de Roma-Inter (samedi) et Juve-Inter (le 3 octobre), c'est normal qu'il y ait ce genre de polémiques.» «En tant qu'entraîneur, je peux dire que nous avons tiré 17 fois au but dans ce match», a ajouté le technicien nerazzurro. L'Espagnol en a profité également pour égratigner ses anciens dirigeants à Liverpool : «Moratti (président de l'Inter) comprend le foot, et c'est important. Lors de ma dernière année à Liverpool, je ne pouvais pas le faire parce qu'ils n'y comprenaient rien.»