Le Temps - Agences - Un mois après les attentats du 11 avril à Alger et à quelques jours des élections législatives prévues jeudi, l'ex-GSPC semble essuyer de grosses pertes dans ses rangs au cours d'opérations de ratissage de l'armée. Une vingtaine d'islamistes auraient ainsi été abattus au cours de ces dernières 48 heures dans plusieurs régions du pays, rapporte dimanche la presse algérienne. Au cours de la fin de la semaine, pas moins de sept islamistes armés ont été éliminés à Aït Yahia Moussa, dans la région de Tizi Ouzou (100km à l'est d'Alger) lors d'une opération de ratissage qui se poursuivait toujours dimanche. Selon le quotidien "Liberté", plus de 20 islamistes dont d'importants "émirs" sont encerclés depuis vendredi dans la même région connue pour être un fief du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, récemment rebaptisé "Al-Qaïda Maghreb islamique" (AQMI). Selon ce journal, l'armée a mobilisé l'aviation qui ne cesse de pilonner les périmètres abritant des caches où se sont réfugiés les membres du groupe encerclé. Des frappes qui ont d'ailleurs permis la destruction de plusieurs casemates occupées depuis plusieurs années par les groupes du GSPC. De gros engins ont été également acheminés vers le lieu de l'opération pour tenter de se frayer un chemin et pénétrer dans le massif forestier d'Aït Yahia Moussa, qui est resté jusque-là inaccessible.