L'année scolaire touche à sa fin. Les élèves des classes terminales mettent les bouchées doubles en vue de passer leur bac le 7 juin prochain. Mais en attendant, la correction des devoirs de synthèse bat son plein. Les enseignants redoublent d'efforts pour achever la correction des copies car ils sont obligés de remettre les notes à leurs élèves et à l'administration d'ici le 24 mai. Si certains élèves font de leur mieux pour assister à la correction, d'autres commencent à bouder les cours et à s'absenter. Ce phénomène s'est depuis une dizaine d'années généralisé à quelques jours du bac. Un fléau qui prend de l'ampleur et que l'administration essaie d'endiguer. Mais certains éprouvent le besoin pour ne plus assister aux cours car ils estiment avoir achevé le programme et désirent entamer la préparation de leur bac. Les enseignants essaient de terminer le programme et de faire les retouches nécessaires. On insiste sur les derniers chapitres qui risquent de tomber au bac. « L'élève ne peut pas décortiquer seul le cours. Il a besoin de l'assistance de son prof » nous dit Jalel, prof de maths. Mais que font les élèves ? Ils essaient tout simplement de recopier les cours et d'être à jour.
Des élèves sur leurs nerfs ! Fatigue, stress, crises de nerfs. Tel est l'état des élèves à la veille du bac. Excès de travail scolaire sans doute mais aussi obligation de réussir son examen. Face à cette situation qui se répète en cette période scolaire, les parents s'inquiètent. La fatigue,les maux de tête, de dos, de ventre, l'anxiété, les nerfs qui lâchent,la difficulté de dormir. Tous ces maux et ces malaises sont devenus monnaie courante. La plupart des parents et des élèves sont conscients du problème. Mais que faire ? Le programme dicte sa loi et les matières à réviser pèsent lourd sur les épaules des candidats au bac. Ce qui domine chez les lycéens, c'est la pression, l'angoisse, le désarroi et la peur d'échouer. Un sentiment d'attente pénible, une peur. Une atmosphère très pesante. Le sommeil est souvent perturbé avec notamment une insomnie. L'appétit diminue. Le café succède au tabac. Les comprimés d'aspirine sont consommés abondamment. Malgré le stress, aucun régime n'a réussi à trouver une formule de remplacement. Les élèves ne peuvent pas assimiler tout le programme. « Je suis obligé de faire tomber certains chapitres car il ne me reste pas beaucoup de temps pour la révision » nous dit Hager élève en terminales lettres. Samia en terminales économie « Impossible de tout réviser, je serai contrainte à sacrifier certains cours notamment en philo et en histoire géo. Je pense qu'il faut parfois s'aventurer pour réussir » Bref, la préparation du bac pèse lourd, très lourd sur les épaules des candidats. Elle est une source fréquente d'angoisse et de déprime. Un défi à relever pour nos futurs bacheliers!