De Hatem BELHAJ - L'autoroute Tunis-La Marsa, quatre voies aller et quatre retour, participe à la fluidité de la circulation entre le centre-ville et la banlieue Nord, de plus en plus peuplée. Et chose nouvelle dans notre réseau routier urbain, une voie bien tracée sur le bord droit est désormais réservée aux transports publics et c'est surtout pour assurer leur fluidité, donc leur rapidité et leur optimisation. Mais les chauffeurs tunisiens ne se plient pas à l'organisation du jour au lendemain. On l'a vu avec les radars automatiques, o combien décriés au début mais qui ont, il faut le reconnaître, refroidi certaines ardeurs de vitesse suicidaires de plusieurs chauffards, peut-être frustrés de ne pas racler du bitume sur des circuits de Formule un. Ce qu'on constate après la fin des travaux d'aménagement de ladite route c'est que la voie des transports publics est surtout empruntée par les voitures de monsieur tout le monde qui adore doubler à droite. C'est vrai que les bus sont obligés de la suivre sur certaines parcelles pour pouvoir s'arrêter dans les stations mais les bus privés, souvent complets, roulent en deuxième, voire troisième voie, en doublant tout le monde. Quant aux taxis, ils n'ont pas encore coupé le cordon ombilical avec la troisième voie, la plus rapide. Aucun article du code de la route ne les oblige à rouler sur leur propre voie mais tout est une question de discipline routière !