• Vers le rejet de 21 candidatures ne répondant pas aux critères définis par les statuts du syndicat • Une pétition réclame l'abaissement du nombre d'années d'adhésion exigées à 3 ans au lieu de 5 Le congrès unificateur du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) se tiendra le 16 janvier courant. Le lieu de tenue du congrès de ce syndicat, créé en janvier 2008 sur les cendres de l'Association des journalistes tunisiens (AJT), n'a pas été encore déterminé. Un nombre record de candidatures pour le Bureau exécutif a été , toutefois, enregistré. Jusqu'au 25 décembre dernier, dernier délai de dépôt des candidatures, le Bureau exécutif sortant du syndicat a reçu 52 demandes de candidatures. A priori, 31 candidats seulement entreraient en lice pour les neuf sièges du Bureau exécutif. C'est que 21 candidatures « ne répondant pas aux critères définis par les statuts et le règlement intérieur du syndicat», dont notamment cinq adhésions annuelles successives, devraient être rejetées. Le rejet de ces candidatures est, cependant, contesté par bon nombre de candidats concernés qui font circuler une pétition réclamant l'amendement de l'article 35 des statuts du syndicat qui, exige que tout journaliste postulant pour le poste de membre du Bureau exécutif doive justifier de cinq années successives d'adhésion au syndicat. Cartes brouillées Les signataires de cette pétition plaident pour un abaissement du nombre des années d'adhésion à trois seulement, pour permettre aux jeunes journalistes de se présenter. « La condition de cinq adhésions annuelles à la défunte Association des Journalistes Tunisiens constitue une disposition transitoire qu'on avait appliquée lors du dernier congrès constitutif de notre syndicat, mais qui a été déjà amendée», précise l'un membre du Bureau exécutif issu du congrès de janvier 2008. Sur ce point, le Bureau exécutif issu du congrès du 15 août 2009 répond du tac au tac : « l'article 35 exigeant cinq adhésions annuelles figure toujours dans les statuts du SNJT puisque son amendement présumé n'a pas été déposé auprès des autorités compétentes comme le stipule les lois en vigueur»., précise un membre de ce Bureau élu lors d'un congrès extraordinaire qui s'était tenu sur fond de dissensions internes. Ce même membre précise que l'article 35 ne peut être amendé que dans le cadre d'un congrès extraordinaire non électif, dont l'ordre du jour serait exclusivement réservé à l'amendement des statuts du syndicat. Encore faut-il, selon lui, que la majorité des 975 adhérents soutiennent la tenue de ce congrès extraordinaire. S'agissant des listes qui pourraient entrer en compétition, les cartes restent encore très brouillées tant que la question du rejet ou de la validation de 21 candidatures n'a pas été définitivement tranchée.