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Sami Trabelsi « Impératif de remporter nos deux prochains matches » CHAN 2011 - Groupe D - Après le nul concédé à l'Angola (1-1) dans le temps additionnel
On jouait la 7ème minute et la Tunisie pleine de vitalité, débordante de volonté et surtout bien appliquée sur le terrain allait couronner sa domination de début de match par un remarquable but signé par Msakni, celui- ci au prix d'un magistral retourné acrobatique parvint à catapulter la balle dans les filets du gardien Lama. Notre onze représentatif ne pouvait espérer meilleur scénario pour son match d'ouverture. Mais alors que l'on espérait que cette ouverture précoce du score allait donner des ailes aux protégés de Sami Trabelsi c'est le contraire qui se produisit. En effet l'Angola, bousculée et acculée dans ses retranchements durant le premier quart d'heure, parvenait à prendre progressivement le contrôle du match, profitant pour ce faire d'un fléchissement notable d'une équipe tunisienne devenue subitement déconcentrée sur son sujet et manquant, de surcroit, de repères. Défaillances de certains joueurs cadres Pourquoi l'équipe tunisienne ne fut pas en mesure de maintenir le rythme durant les trente dernières minutes de cette mi-temps ? Sa baisse de régime était la conséquence inéluctable de la méforme de certains de ses éléments considérés de base notamment Chadly, Darragi et Dhaouadi. Les deux derniers joueurs notamment étaient passés à côté de leur sujet et le rendement de l'équipe au niveau de la relance s'en trouva affecté sérieusement. Toujours est-il que l'adversaire libre de toute pression tunisienne sur son arrière-garde monta massivement en attaque, menaçant dangereusement le gardien Methlouthi. Ce dernier, de loin, le meilleur joueur sur le terrain dut se déployer à fond, usant de tout son métier pour effacer deux buts en repoussant avec brio les tirs à bout portant de Cabungola (21') et d'Amaro (28'). Le grand gâchis de la seconde mi-temps Si Sami Trabelsi a eu la main heureuse en incorporant Khaled korbi à la place de Chadly (58ème mn), remplacement qui a conféré au milieu tunisien une plus grande stabilité, on ne peut pas dire autant quand il a maintenu kasdaoui jusqu'à moins de dix minutes du match , le kairouanais ayant sensiblement fléchi en deuxième mi-temps . A notre humble avis il fallait aligner Akaichi au monis avant les trente dernières minutes du match. Avec l'apport de korbi et celui de Chehoudi rentré en remplacement de Msakni, blessé (62') la formation tunisienne réussissait par moments à dominer les débats, mais malheureusement ne parvenait pas à sceller l'issue du match en ratant deux belles opportunités de but par Kasdaoui (70') et Chehoudi (77'), l'un et l'autre se présentant en tête à tête avec le gardien angolais . Rater des occasions aussi faciles se paye cash. Le pire se produisit en effet, ricanant, dans le temps additionnel et plus exactement à la 92' lorsque dans un dernier assaut angolais Kari eut le dessus dans un duel aérien sur Souissi pour catapulter la balle dans la cage de Methlouthi. Sami Trabelsi, visiblement déçu par cette parité a fait néanmoins preuve d'objectivité en reconnaissant les mérites de l'ensemble angolais qu'il qualifia de « Brésiliens de l'Afrique » soulignant que sa formation n'a pas démérité non plus malgré une préparation hâtive et le manque de compétition déploré par les joueurs avant d'ajouter qu'il est impératif de remporter les deux prochains matches pour le passage au second tour. L'entraineur angolais, Lito Vidigal, n'a pas caché sa satisfaction d'avoir réussi le nul dans le temps additionnel « un match de football se joue jusqu'au coup de sifflet final et notre égalisation obtenue dans les ultimes instants en est une nouvelle illustration. Nous avons souffert contre la Tunisie et ce n'est que justice de nous en être sortis avec le match nul car nous ne méritons pas de perdre ». Ameur KERKENNI ------------------------- Youssef Msakni incertain contre le Rwanda Le milieu offensif de l'Equipe nationale a quitté le terrain suite à une chute qui a entraîné de fortes douleurs au dos. Facteur qui l'a empêché de participer à la séance d'entraînement d'hier avec le reste de ses co-équipiers de l'équipe tunisienne. Youssef Msakni a donc gardé la chambre suite aux instructions du médecin de l'équipe pour lui éviter une complication de son état de santé. Comme il est question de le laisser au repos pour la prochaine rencontre face au Rwanda. Plus de peur que de mal nous a-t-on affirmé.