Etrange ce qui se passe au ST ces derniers temps, les évènements et les rebondissements ! Acte un, une réunion se tient entre le président du club, Mohamed Dérouiche et un comité de « sauvetage », selon l'auteur de l'idée Ahmed Salhi ancien vice-président au ST. Le dit comité est composé d'anciens dirigeants du club dont l'actuel vice-président de la FTF, Anouer Hadded. Il endosse, ainsi, une double casquette de membre fédéral et de membre dans un comité de sauvetage faisant fi du principe de neutralité auquel tout membre fédéral doit s'en tenir. Acte deux, la lumière qui a jailli de l'esprit éclairé de Ahmed Salhi le poussant à créer ce comité ne lui a été d'aucune aide dans ses déclarations à une radio privée ! En effet, il affirme que le comité a refusé la démission de Mohamed Dérouiche, le gardant comme président honorifique alors qu'il se charge « le comité de sauvetage » de prendre les affaires courantes en main et de devenir le principal décideur, bafouant toutes les réglementations en vigueur. Ainsi, à l'heure et alors que la révolution fait rage dans le pays et l'ère est à l'instauration des préceptes démocratiques élémentaires où les élections libres prennent une place de choix, le dit « sauveur » du ST squatte la présidence et s'autoproclame décideur, « démettant », Mohamed Dérouiche de ses fonctions sans pour autant le laisser présenter une démission en bonne et due forme. Heureusement que le ridicule ne tue plus, tellement il est devenu aussi courant que répandu ! Si on se réfère à un parallélisme politique, la situation s'apparente assez à un « régime royal » où le président règne mais ne gouverne pas. Il s'en tient à un rôle honorifique et où un comité caduc s'approprie les pleins pouvoirs et s'auto-désigne à la tête d'un état. On comprend les frustrations de Ahmed Salhi qui n'a jamais pu accéder à ce poste qu'il a tant convoité par le passé mais de là à transgresser toutes les règles de droits et de bienséance pour y accéder, c'est un peu difficile à digérer. Il déclare, en prime, être plébiscité par les supporters stadistes. Quand a-t-il eu lieu ce plébiscite et où ? Deux interrogations très importantes mais qui demeurent sans réponses ! Acte trois, le vice-président de la FTF, Anouer Hadded, s'implique dans ce comité en assistant à la fameuse réunion et en omettant de demander à son ami Ahmed Salhi de ne pas citer son nom. Ce dernier s'est fait un plaisir de donner les noms des membres du comité y incluant Anouer Hadded. Situation délicate pour l'homme mais qui ne l'a pas empêché de considérer ce comité illégal et de récuser la possibilité d'en faire un vis-à-vis officiel de la FTF ! Acte quatre, le comité déclaré « de sauvetage » sur les ondes d'une radio privée, devient « de gestion » dans un journal et ce de la bouche du même « sauveur, gestionnaire », Ahmed Salhi. Dérision, comique ou tragique ??? Nous hésitons à qualifier pareils agissements, pourvu que ça ne crée pas une jurisprudence dans nos clubs ! Venons-en à ce qui doit être en égard de ce qui est et s'apparente à une situation préfabriquée, Si Mohamed Dérouiche a l'intention de démissionner, il doit le faire et dans ce cas, seul son vice-président actuel, Karim Berbeche est habilité à prendre la relève jusqu'à la tenue d'une assemblée générale extraordinaire élective. Mais si le bureau directeur actuel est en place, personne ne peut s'approprier des droits et une légitimité en dehors de ceux que permettent les lois du pays. Certes, nous sommes dans une période un peu chaotique, où on s'approprie les maisons d'autrui, les terres et maintenant les clubs, mais nous devons cerner ce genre de dépassements totalement contradictoires avec le nouveau monde et la mentalité saine et les agissements de probité qu'on veut instaurer dans notre pays. Alors arrêtons le massacre et disons non et non, ne tombons pas si bas et respectons un tant soi peu les lois !