Le Temps-Agences - Israël a maintenu hier ses forces de sécurité sur le pied de guerre face au Liban et la Syrie, prenant brutalement conscience de la vulnérabilité de ses frontières au lendemain de violences lors de la commémoration de la «Nakba» palestinienne. L'infiltration d'une centaine de manifestants venus de Syrie dans la partie du plateau du Golan occupée par Israël près de la localité de Majdal Chams, a déclenché une pluie de critiques de la part des médias contre «l'impréparation» de l'armée israélienne. Selon un bilan provisoire, au moins 12 personnes ont été tuées dimanche par des tirs israéliens aux frontières avec le Liban et la Syrie: 10 du côté libanais et au moins deux autres à Majdal Chams. Quelque 300 manifestants palestiniens ont aussi été blessés à la frontière libanaise, sur le plateau du Golan, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Al Qods-Est pendant la commémoration de la «Nakba» (catastrophe), comme les Palestiniens appellent la création de l'Etat d'Israël en mai 1948 et leur exode qui s'en est suivi. Le chef d'état-major, le général Benny Gantz cité par la radio publique a admis que le bilan de l'intervention de l'armée israélienne à Majdal Chams «n'est pas bon». «La révolution arabe frappe aux portes d'Israël», avertit l'éditorialiste Aluf Benn dans le Haaretz.
Futur gouvernement palestinien Discussions au Caire entre Hamas et Fatah Le Temps-Agences - Les mouvements palestiniens rivaux Fatah et Hamas ont commencé à discuter hier au Caire de la formation d'un gouvernement d'entente, composé de personnalités indépendantes, a rapporté la télévision publique égyptienne. Les discussions ont commencé dans la matinée «dans un climat positif», selon la télévision, qui n'a pas fourni plus de détails. Le Fatah et le Hamas ont annoncé début mai au Caire un accord pour la formation d'un gouvernement composé de personnalités indépendantes en vue d'élections d'ici un an, soldant plus de quatre ans de divisions entre la Cisjordanie et Gaza.