Il est indéniable que la compétition est entrée dans sa phase critique aussi bien pour les clubs concernés par le sacre que pour ceux luttant pour leur survie. De ce fait, le moindre point « injustement » gaspillé pourrait valoir son pesant d'or et interférer d'une manière ou d'une autre dans l'usurpation fallacieuse des verdicts devant sanctionner les différents protagonistes au moment du décompte final. Et avec ce vent frais de renouveau balayant notre pays, il serait regrettable que les anciennes manœuvres dans les coulisses perdurent faussant de la sorte la compétition. Les arbitres sont appelés à plus de vigilance et surtout d'équité dans l'accomplissement de leur devoir. Nous n'irons pas jusqu'à citer les fautifs parmi eux ayant contribué largement à changer sciemment ou pas le cours d'un match. Formuler après coups ses regrets et reconnaître son tort ne restitue nullement au perdant les trois points gaspillés (n'est-ce pas Slim Jdidi ?). Le temps de Younès Selmi L'on se rappelle tous que du temps de Younès Selmi à la tête de la Direction Nationale d'Arbitrage (DNA), une nouvelle approche a été adoptée : Non seulement sanctionner illico presto les coupables mais mettre en exergue les motifs et la durée des sanctions infligées. Mesure qui eut le mérite de tempérer les ardeurs un tantinet calculatrices de certains hommes en noir. Mais depuis le départ de Selmi et la main mise quoique indirecte et camouflée de la FTF sur la (DNA), la donne a diamétralement changé avec des dérapages devenus aussi fréquents que scandaleux des arbitres convaincus et assurés de l'immunité du fait des conséquences du gain de leur bras de fer qu'ils engagèrent avec la FTF lors de leur fameuse campagne de grève que tout le monde connaît. Retour des arbitres étrangers ? Ces exactions à répétition font planer désormais sur notre compétition le spectre du recours aux arbitres étrangers à la recherche de l'équité et de la justice. Un coup dur à notre corps arbitral et que personne ne souhaite du reste. Alors messieurs les arbitres, raccordez -vos violons et donnez à chacun son dû selon votre âme et conscience car la plaisanterie de très mauvais goût a assez duré. Et surtout ne vous fiez pas aux huis clos qui ne pourraient en aucun cas vous soustraire de la colère des frustrés ! Est-ce trop vous demander ?