L'autoroute Tunis-Turki connait en cette période estivale un trafic dense et souvent en entonnoir. Ce tronçon si fréquenté enregistre les plus gros encombrements avec un pic de quelques kilomètres de bouchons du côté du chantier qui n'est pas encore achevé. Les travaux d'élargissement du tronçon autoroutier Tunis-Hammamet dans les deux sens de la circulation vont bon train par la société Tunisie-Autoroute. Ces travaux sont répartis en deux sections : le tronçon Hammam-lif-Turki (30 km) et Turki-Hammamet (21 km). Concernant le tronçon autoroutier Tunis-Turki, dont les travaux ont avancé de 87 %, les chantiers sont axés, actuellement, sur l'extension du pont construit sur Oued Meliane. Ces travaux sont relativement compliqués, car il s'agit d'un pont mixte métallique construit avec des poutres de 44 mètres de portée. Ce qui cause des ennuis pour les usagers des quatre roues. Actuellement, le nombre de véhicules circulant dans ce tronçon ne cesse de grandir avec l'arrivée des estivants. Les embouteillages, lors des heures de pointe, voire à chaque moment, ne sont pas à décrire. La situation empire de jour en jour. La modification de la circulation a entraîné un effet d'entonnoir et une circulation ralentie le long d'un axe à double sens. « Je prends l'autoroute tous les jours pour venir de Tunis à Hammamet, explique Alia une jeune cadre. Et ça bouchonne. Je perds une heure pour arriver chez moi » Samir, qui effectue le même trajet, renchérit : « le matin, je mets une trentaine de minutes de plus alors qu'il faut dix minutes normalement pour passer ce tronçon en chantier. Et encore, ce n'est pas l'heure de pointe. » Tous les chemins mènent à Hammamet, un axe incontournable pour les usagers des quatre roues. Si la circulation est fluide le soir, elle devient intense le jour. Tous les dépassements sont permis surtout de la part des certains automobilistes qui n'ont jamais révisé leur code de conduite. Le week end, le mouvement s'amplifie et surtout lors des sorties des estivants du festival ou des boites de nuit. Que faire ? Comment réagir face à l'afflux de cette marée humaine ? Il est vrai que quelle que soit l'impatience de la population, le règlement du problème de la circulation ne saurait être traité par improvisation. Le mieux c'est de faire accélérer les travaux pour mettre fin à cette anarchie !