Depuis l'entrée en service du nouveau pont de Radès, tous les banlieusards du sud voulant joindre l'autre rive du nord ont poussé un retentissant ouf de soulagement. Plus besoin d'attendre des heures entières une miraculeuse traversée par le bac ou de se coltiner un large détour en passant par la capitale. La parade est toute trouvée avec un raccourci très avantageux : opter pour la corniche longeant la plage de Radès. Seulement tout au bout, un énorme casse-tête attend ceux qui ne sont pas initiés à ce chemin et qui l'empruntent pour la première fois en l'absence d'une plaque signalétique : virer à gauche ou à droite pour rallier le nouveau pont de Radès. Le temps de se poser la question et de dénicher une problématique âme charitable sous un soleil de plomb à ce niveau,venant à la rescousse d'un conducteur indécis, une file très longue de voitures se forme derrière avec un concert assourdissant de klaxons dans une cacophonie monstre sans oublier les épithètes les plus avilissants fusant çà et là de la part de certains usagers pressés et supportant mal la canicule. Souvent dans l'affaire, et affolé par les poursuivants, le pauvre conducteur bifurque à droite pour se trouver dans le …port de Radès alors qu'il fallait bifurquer par la gauche pour «dénicher et découvrir » le joyau qu'est le pont de Radès et rallier de la sorte la banlieue nord. Nous souhaitons ardemment que cette omission soit rapidement colmatée car implanter une simple plaque indiquant le port à droite et le pont à gauche n'est pas techniquement tellement ardu ou onéreux pour les services de la voierie du ministère de l'Equipement voire la mairie de Radès. De la sorte, on éviterait bien des déboires et querelles à ceux voulant piquer un nez et faire trempette dans les belles plages de la banlieue nord du moment que celles d'Hammam-Lif, et d'Ezzahra font pitié à voir tellement elles sont sales et peu engageantes pour les raisons que tout le monde connaît…