Couvre-feu à Jebenyana et dans la localité de Msatrya (gouvernorat de Sfax) SFAX (TAP) - Un couvre-feu a été décrété vendredi à Jebenyana et dans la localité de Msatrya au gouvernorat de Sfax de 20h00 à 05h00 du matin. Ce couvre feu vient suite aux violents affrontements enregistrés jeudi dans la région faisant plus de 40 blessés. Le dossier des 4 agents accusés de la mort de deux détenus à Sidi Bouzid, transmis à la justice militaire GAFSA (TAP) - Le tribunal de première instance de Gafsa a transmis, jeudi, à la justice militaire le dossier des 4 agents de l'ordre accusés de la mort de deux jeunes dans un incendie à l'intérieur d'un poste de police de la ville de Sidi Bouzid, a indiqué une source du tribunal de Gafsa à la correspondante de l'agence TAP. Cette décision se fonde sur la loi 70 de l'année 1982 fixant le statut général des forces de sécurité intérieure qui stipule, dans son article 22, de transférer aux tribunaux militaires toutes les affaires dans lesquelles sont impliqués des agents de sécurité intérieure et qui ont trait à la sûreté de l'Etat. Le tribunal a, également, décidé le maintien en détention des 4 accusés, rejetant une demande de leur libération. Le tribunal de cassation de Tunis avait ordonné en juillet dernier de transférer le dossier de cette affaire du tribunal de première instance de Sidi Bouzid vers le tribunal de première instance de Gafsa, invoquant dans sa décision des raisons de sécurité concernant l'ordre public. Les deux jeunes Adel Hammami et Ridha Bakkari avaient trouvé la mort, le 4 février dernier, dans un incendie au poste de police de la ville de Sidi Bouzid, où ils étaient détenus. Kairouan Une transaction de 500 D pour avoir prêté son fusil de chasse Il s'agit dans cette histoire d'un chasseur originaire d'une ville du sahel qui profitant de l'ouverture de la saison de la chasse aux tourterelles de passage, s'est rendu dans la délégation de Sbikha(gouvernorat de Kairouan) pour pratiquer son sport favori. Au moment où il attendait impatiemment le passage d'une volée de ces oiseaux, un gardien des forets surgit au milieu des broussailles pour lui demander ses papiers pour un simpl contrôle de routine. Perturbé, le chasseur signala à ce dernier que l'arme appartient à son oncle. Les papiers de l'arme saisie étant en règle, une transaction remplaça alors le PV. Et c'est le propriétaire de l'arme à feu qui payera finalement les pots cassés. Convoqué au siége de la subdivision des forets de Sbikha ce dernier dut en effet payer une amende de 500 Dinars avant de récupérer son arme.