Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. Hafedh Hemayed tente sa chance et accède à la présidence de l'un des grands clubs du pays, l'Etoile Sportive du Sahel. Avant le mois de Juin de cette année, le nouveau président du club étoilé était totalement inconnu du public sportif. Quelques petites informations ont fait état d'une possible candidature de celui qui deviendra par la suite un prétendant potentiel au poste de président. L'homme est parait-il mû par son amour pour le club de sa ville natale, Sousse et par son désir de se rendre utile à son club favori bien qu'il ait mis beaucoup de temps à s'y résoudre. L'âge mûr ( 55 ans) et rompu aux relations des affaires, Hemayed semble rompre avec le décor habituel de l'Etoile fait de profils très différents de ceux qui ont jusque là pris les commandes de l'Etoile. Le nouveau président de l'Etoile n'a pas trimé du tout pour accéder au poste. Avec une facilité déconcertante, l'homme "s'est approprié" du fauteuil du commandement de l'équipe étoilée. Sans grand tapage, il mena une courte campagne électorale ( du 17 au 21 Août) ciblant les points chers aux supporteurs et adhérents du club sans aller chercher uniquement les fans dans les villes avoisinantes de Sousse car sachant pertinemment que la concentration des adhérents se trouve dans le chef-lieu du Sahel. Prônant un programme à quatre axes clair et facilement accessible, Hemayed a su s'attirer la sympathie d'une écrasante majorité du public étoilé en promettant à tous écoute, collaboration et collégialité. Fidèle aux symboles Mieux que d'autres, Hafedh Hemayed a saisi que, pour s'entourer de toutes les garanties, il faut absolument "courtiser" les incontournables symboles de l'Etoile. Il n'omet pas de se rendre chez les principaux donateurs et chez les anciens présidents de l'Etoile toutes générations confondues. Evidemment, Abdelmajid Chétali, par son magnétisme énigmatique, a attiré le candidat qui succédera à Hamed Kamoun. Cependant, au lendemain de son élection à la tête de l'Etoile, plusieurs interrogations fusent de partout pour tenter une explication à ce succès foudroyant de Hemayed. Certains l'imputent à l'intelligence de l'homme. D'autres au désir des supporteurs de l'Etoile de voir de nouveaux visages aux commandes de leur club. Tandis qu'une minorité affirme avoir saisi le processus qui a amené Hemayed jusqu'à la présidence du club phare du Sahel. Le choix de Baya Ce n'est ni un acte isolé ni un choix fortuit. Durant la campagne électorale, autant que Krifa, Hemayed est convaincu de l'apport de Zoubeir Baya. L'un des deux candidats affirma avec insistance qu'il ne s'agit point d'une carte électorale à jouer mais d'une intime conviction que Baya pourra beaucoup apporter à l'Etoile. Difficile de discerner le vrai du faux mais une chose est cependant sûre est que Zoubeir Baya n'a jamais été aussi disposé à assumer le rôle de directeur sportif. Pourtant, il a été sollicité par des prédecesseurs de Hemayed. Cela étant, les deux candidats puis le président élu ont omis que Baya n'a pas que des sympathisants même s'il est su que personne ne peut se prévaloir d'une unanimité absolue. En outre, il faudra faire abstraction des brèves et néanmoins pointues apparitions de Baya sur quelques plateaux de télévisions. A moins qu'il en fasse amende honorable. Compréhensif et Collégial Dans une récente déclaration, le nouveau président de l'Etoile affirme qu'il n'accaparera pas le pouvoir. Il s'est montré pour un travail collégial privilégiant la concertation avant toute prise de décision. C'est en quelque sorte un air de déjà entendu pour peu que l'homme des nouvelles situations de l'Etoile le prouve réellement. En outre, Hemayed a promis de ne point personnaliser le travail de tout un comité. Bien au contraire, il oeuvrerait à ce que la responsabilité collective soit agissante. Ainsi, il remettrait sur la table l'importante et néanmoins nécessaire question de la gestion collégiale. Il y parviendra, sommes-nous tentés de croire, tant les mentors sont disponibles autour de lui en nombre suffisant. Mounir EL GAIED
Dos Santos à l'amende ! Il a fallu attendre le retour des vacances de Silva Dos Santos pour le traduire devant le conseil de discipline. Motif: l'étoilé a été l'auteur d'un écart de conduite (crachat sur un adversaire, Korbi en l'occurrence) au quart d'heure de la Finale de la Coupe de Tunisie disputée le 25 Juillet dernier contre l'EST, qui lui a coûté une expulsion méritée même si la provocation est à l'origine de l'acte. L'étoilé est tenu d'une responsabilité immense dans la perte monumentale de la Coupe. Il a écopé d'une sanction financière de Vingt Mille Dinars à déduire sur ses émoluments. Stage à Hammam Bourguiba L'équipe étoilée entrera en stage bloqué à Hammam Bourguiba du 5 au 13 septembre. Il s'agit du deuxième rassemblement après celui qui est en cours à Sousse et qui s'achèvera le 28 de ce mois. Signalons que les cinq internationaux de l'Etoile ne prendront pas part au stage de H. Bourguiba en raison de la préparation du match devant opposer l'EN à son homologue du Malawi. Diatta sur le départ Petite surprise à l'Etoile: on le croyait parti mais il est revenu après avoir passé ses vacances en France. Lamine Diatta est encore sous contrat mais il semble que la décision est prise pour qu'une séparation à l'amiable ait lieu. Diatta partira donc incessamment.