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Chronique d'une descente aux enfers
ST
Publié dans Le Temps le 04 - 09 - 2011

Que les choses soient claires : cet article ne se veut en aucun cas exutoire, ou encore une sorte de leçon, mais tout juste, un constat amer, de l'état des choses dans un club qui a une bonne place dans le cœur de tout vrai sportif : le Stade Tunisien.
Cette association que tout pur doit défendre est en train de mourir d'une lente agonie, par la faute de tous les siens. Toute personne propre doit en vouloir aux gens qui ont poussé leur club dans cette dégénérescence, et, ceux qui ont choisi de larguer les amarres quand il n'y avait pas encore le feu dans le navire.
Le Stade Tunisien, et, ce n'est plus un secret pour personne, est en train de mourir, parce qu'il n'a jamais su se remettre en question, de n'avoir jamais su être décent, et, modeste, parce qu'il n'a jamais voulu ou chercher à épouser l'air du temps, c'est-à-dire changer l'état des choses.
Il n'a pas su se baser sur son passé glorieux, construire dessus son présent, et, jeter les premières pierres d'une fondation solide, pour un avenir radieux. Il faut se rendre à une évidence : aujourd'hui, le club du Bardo, ne peut même plus se situer dans le ventre mou du classement de nos clubs.
Et les responsables ?
Au fait, au fond, tous stadistes sont responsables du déclin de leur club, de sa chute. Depuis l'ère de Feu Hédi Enneïfer, et, le passage de Mohamed Achab, le Stade Tunisien est en train de s'éclipser doucement du devant de la scène du ballon rond, faute d'avoir installé presque toujours des hommes sûrs, et, ingénieux, à des postes où ils ne l'étaient pas, à cause de leur inexpérience, ou de leur attachement à leur intérêt propre. C'est là le grief le plus grand, car, il est le sommet de la pyramide. L'essor du club dépend de lui, de sa classe, de sa fougue, de sa gestion générale des affaires du club. Du côté du Bardo, tout se régente au pifomètre. On ne peut pas ne pas insérer dans ce volet une catégorie de joueurs qui ont une mentalité de mercenaire. Il y en a beaucoup qui ont transité par le ST qui n'ont accordé aucune importance, à l'esprit club, et, à l'appartenance. Les jeunes semences du vivier ont été quasiment toutes touchées par le virus. A propos de ces derniers autrefois grande fierté du club ne sont plus aujourd'hui qu'une pâle caricature de ce qu'ils étaient. Nous ne voulons pas pointer du doigt quelqu'un de particulier, mais la faute incombe bien aux formateurs autant qu'aux dirigeants. Il n'y a aucune liaison jeunes – groupe dit ‘pro'. Les coaches ont bien leur part dans le fiasco, mais il ne faut en vouloir qu'à leurs recruteurs. Seul Patrick Liewig, avait réussi à apporter un peu de bleu au ciel stadiste, mais des forces obscures l'ont poussé vers la porte de sortie. Ce n'est sûrement pas de sa faute si le projet qu'il comptait mettre en place, ne verra jamais le jour. Il y en a même qui ont commencé à le regretter… Les collectivités, et, les autorités de l'époque parachèvent ce tableau de coupables, dans la mesure où elles n'ont jamais pris la mesure de l'élan dont le Stade Tunisien avait réellement besoin. Il n'a jamais reçu de signes forts de leur part, Les promesses faites, et, dont il devait bénéficier sont toutes restées lettres mortes…
Passé ce check-up analytique, et, sûrement incomplet, il ne faut pas sous entendre que l'on veut mettre en cause la bonne volonté des uns, et, la valeur des autres. Parlant uniquement de compétences, nous n'avons nullement l'intention de nuire à qui que ce soit, ou encore chercher à démontrer qui a fait du bien ou qui a fait du mal. Mais en revanche, quitte à nous seriner, personne ne peut discuter de l'idée que tout le monde partage : le Stade Tunisien a tout enchaîné de travers, pour s'être foutu aujourd'hui dans de sales draps.
Et l'avenir ?
Oui justement, évoquons-le d'autant que certains stadistes n'ont pas conscience que leur club court de réels dangers, si ces divisions, si guéguerres persistent. Ce qui s'est passé lors des deux ‘AG', est à terrer au plus vite… Il faut d'abord, et, avant toute autre chose parer à l'immédiat. Trouver un président, qui a beaucoup de charisme, et, capable de ‘RASSEMBLER' tous les gens autour de son projet, pour pouvoir travailler en paix. Il faut qu'il arrive à imposer l'apaisement, car chez les stadistes, chacun y va de son ego. Il faut qu'il mette fin aux mauvais choix dans tous les domaines, et, pourquoi pas s'inspirer (sans complexe) de l'expérience des clubs qui étaient ses semblables historiques, et, que tout aujourd'hui sépare. Trouver un coach, lui faire confiance, quelqu'un qui travaille à l'anglaise (manager), qui puisse décréter une philosophie de jeu, et, des choix techniques pratiqués par toutes les sections. Nabil Kouki dont on parle beaucoup, et, dont nous pensons le plus grand bien, a-t-il cette envergure? Le futur président, et, ses colistiers doivent rebâtir aussi l'esprit club, autrefois, grand point fort du ST. Le meilleur moyen pour le faire, est, le recours aux anciens qui ont affiché leur désir à plonger dans le projet de refonte de leur club. Tous les indicateurs, pour le moment, présagent que l'équipe montée par Abdelkader Ben Salah, le sage le plus actif, va prendre les rênes. Saura-t-elle être à la hauteur des aspirations ? Tout le mal qu'on lui souhaite !


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