- Le plan de sauvetage a réussi à sécuriser la caserne Une source autorisée à la Direction Générale des Forêts nous a déclaré que « les premiers éléments d'enquête ont révélé que les conséquences de l'incendie qui s'est déclenchée lundi ont été atténuées grâce à la célérité de l'intervention et à l'expérience et l'efficacité des intervenants suite au déclenchement du feu. Cette intervention énergique et efficiente a permis de réduire les effets du brasier et de sauvegarder la bâtisse de la caserne de Jebel Ammar. ». Rôle de la tour de contrôle La même source a poursuivi : « le tour de contrôle de Jebel Ammar s'est rendu compte lundi à midi trente minutes du déclenchement du feu dans l'un des terrains agricoles de cette zone. La salle d'opérations de la Direction des Forêts ainsi que celle de la protection civile ont été immédiatement alertées. Des citoyens ont, aussi, téléphoné à la protection civile.
Intervention rapide et plan efficace L'opération d'encerclement du feu a été entamé, selon la même source, par vingt agents appartenant à la direction des forêts et avec de petits moyens d'intervention (des citernes de 500 et 800 litres). Or : « l'extension rapide de l'incendie due à un vent de Sirocco a nécessité l'augmentation du nombre d'intervenants qui a dépassé alors 80 agents en plus de dix ingénieurs de la Direction Générale des Forêts, des services régionaux de Tunis, Ariana, Manouba et Ben Arous ainsi que des dizaines d'agents de la protection civile, de l'armée et de la garde nationale. D'ailleurs, le plan tracé par les ingénieurs de la Direction des Forêts a permis de réduire rapidement l'étendue du feu à travers l'ouverture rapide d'un sentier en bas de la montagne permettant l'accès des unités d'intervention. Ce plan a permis de passer outre les difficultés du relief et de protéger la bâtisse de la caserne qui n'a pas été atteinte par l'incendie. Les opérations de sauvetage ont duré plus de six heures. Le feu a été maîtrisé à 18h30. Les dégâts constatés sont la destruction de 19 hectares de pin d'Alep et deux hectares d'oliviers et d'amandiers. Le reste des terrains ravagés par le feu n'ont aucune utilité économique.», selon les sources de la Direction de la forêt. Concernant l'enquête ouverte par les services régionaux de la garde nationale de Ariana" class="city">l'Ariana, les éléments disponibles actuellement éloignent l'éventualité d'un acte criminel.