Après sa mise à l'écart par Francis Gillot face à Toulouse, le milieu de charme tunisien des Girondins de Bordeaux, Fahid Ben Khalfallah a été convoqué pour la rencontre de ce mardi soir face au champion sortant, Lille dans le cadre de la 7ème journée de la Ligue 1. L'absence de Fahid et de plusieurs joueurs cadres s'est cruellement fait ressentir sur le terrain de Toulouse (3-2). Menant 2-0, les poulains de Francis Gillot ont craqué dans les ultimes minutes de la rencontre. En fin connaisseur, le coach Bordelais a décidé de convoquer face à Lille plusieurs joueurs mis à l'écart lors de la précédente journée, à l'image des Ben Khalfallah, Modeste, Saivet et Savic. « Au bout d'un moment, nous commençons à nous fatiguer. J'écoute les entraîneurs. Notre staff est riche en qualité et en effectif. Ils ont fait une analyse. Ils adopteront le comportement par rapport au groupe qui leur paraît le plus adapté. Je ne suis pas sûr que la batte de baseball soit la meilleure méthode. Mais cela fait envie quand même. » C'est en ces termes que le président Bordelais, Jean-Louis Triaud s'est confié au site officiel du club. Et de poursuivre en lançant un appel aux joueurs de s'investir davantage. « Il doit y avoir une prise de conscience collective et individuelle de la part des joueurs. Ils ont envie de se ressaisir. Ils ont de l'amour propre, de la fierté. Je sais qu'ils ne sont pas satisfaits. Une fois que nous avons fait ce constat, et qu'eux-mêmes ont fait ce constat de satisfaction, que fait chacun, à titre individuel, ou dans le collectif, pour que cela change ? Quel est son investissement ? Avons-nous suffisamment le goût du sacrifice, de l'effort, de l'investissement ? Nous ne pouvons pas toujours essayer de se reposer sur les autres. Il faut qu'il y ait des prises d'initiatives à ce niveau-là. » Même son de cloche pour Ben Khalfallah qui a indiqué que les joueurs ont leur part de responsabilité sur les mauvais résultats enregistrés par l'équipe. « Dans ces cas-là, on n'a rien d'autre à faire que le dos rond, la fermer et bosser. On peut parler de n'importe quel entraîneur, le problème, c'est nous. On est en train de salir l'image du club et je m'inclus complètement dedans. Maintenant, il faut se mettre le cul par terre et changer ça », a-t-il indiqué à l'Equipe.