Les universitaires devraient pousser un ouf de soulagement. Après un long marathon de négociations, la Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (FGESRS) a signé hier, un accord cadre avec le ministère de tutelle portant sur trois principaux points. Outre le volet financier, les deux partenaires se sont mis d'accord sur un point d'ordre structurel. « Désormais, les réformes du système universitaire ne seront plus l'apanage du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique seulement », déclare le Professeur Hussein Boujarra, secrétaire général de la FGESRS. « La réforme sera une affaire tripartite entre le ministère, la Fédération et les structures élues, c'est-à-dire les directeurs des départements, les représentants des Conseils Scientifiques et les représentants des Conseils des Universités », ajoute M. Boujarra. Un autre point qui ne manque pas d'importance pour les universitaires a fait l'objet de cet accord. En fait, les efforts supplémentaires fournis par les universitaires dans le cadre de l'enseignement du système LMD seront dorénavant rémunérés. Pour ce faire, il a été décidé de former une commission mixte qui aura pour tâche d'étudier les détails de concrétisation de l'accord. La commission aura ainsi à étudier les détails financiers. Et le mouvement Par ailleurs, l'autre point porte sur les mouvements des universitaires. A cet égard, le secrétaire général déclare que la « La Fédération sera également un partenaire dans cette opération ». « Une commission mixte sera formée pour veiller à cette opération dans le cadre d'une transparence totale », signale le secrétaire général de la FGESRS. Tant attendu, cet accord cadre devrait satisfaire les universitaires. Toutefois, d'autres demandes figurent toujours sur la liste de revendications et doivent également, faire l'objet de négociations avec le ministère. Il s'agit entre autres de la révision du statut de l'enseignant et de l'augmentation de la prime de la rentrée universitaire. Mais il y a ceux qui ont longtemps appelé pour la création d'un Conseil supérieur de l'enseignement supérieur. Une structure multidisciplinaire qui devrait selon eux résoudre les problèmes du secteur et le bien gérer.