L'Etoile rencontrera cet après-midi à Kaduna les Egyptiens d'Ezzamalek en finale du championnat d'Afrique des clubs champions. Les protégés de Sami Saïdi ont écarté en demi-finales les Angolais de Primero au terme d'un match d'une grande intensité et qui a nécessité le recours aux prolongations. Un but d'écart a séparé les deux équipes au coup de sifflet final : 22 – 21. La belle seconde mi-temps de l'Etoile L'équipe soussienne est pourtant passée à côté d'une élimination qui aurait été injuste. En effet, alors que l'Etoile disputait la veille une rencontre face à une équipe du Groupement des Pétroliers d'Algérie qui ambitionnait d'aller en finale juste après une rencontre aussi difficile face à Al Ahly du Caire., les Angolais avaient à faire à un adversaire totalement à leur portée. Ce fut donc un ensemble soussien très sollicité sur le plan aussi bien physique que mental qui jouait sa qualification pour la finale. Une première période de jeu contrôlée en grande partie par Primero qui mena au score : quatre buts d'avance et même six à la pause ( 12 à 6 ). Pourtant les carottes étaient loin d'être cuites à la reprise du jeu, l'Etoile revenait progressivement à la marque et égalisait à 19 – 19 à quelques secondes de la fin du réglementaire. Les prolongations étaient même mal entamées, les Angolais menant 20 – 19 à la fin de la première prolongation. Et puis le cours du match allait basculer au cours des dernières cinq minutes avec une égalisation à 21 – 21 suivie du but de la victoire et de la qualification en finale, but œuvre de Klaï. Retrouvailles avec les Zamalkaouis Second rendez-vous avec Ezzamalek du Caire après le match de la supercoupe de l'exercice écoulé. Revanche en l'air dans une finale que l'Etoile est tenue de gagner pour deux raisons : garder ce titre de champion d'Afrique décroché il y a une année à Marrakech et prendre une revanche sur les Zamalkaouis qui l'a écartée du championnat du monde de la même année. Un pari difficile à gagner certes mais à la portée d'un ensemble soussien dont le moral est au top. Toujours faut-il que les efforts déployés en quarts de finales et en demi-finales ne viennent pas tout remettre en question.