Tarak Ben Ammar, principal actionnaire du groupe Quinta Industries et sa filiale LTC, dédiés aux industries techniques de l'audiovisuel et du cinéma, explique, dans un communiqué de presse rendu public, les raisons de la fermeture du groupe et des difficultés financières auxquelles il a dû faire face. Dans ce communiqué, Tarak Ben Ammar rappelle que les deux filiales, LTC, dédié au cinéma et à l'audiovisuel, ainsi que Duran Duboi, consacré aux métiers des effets spéciaux et de la postproduction numérique, avaient été sauvés de la banqueroute grâce au groupe de l'homme d'affaires franco-tunisien, actionnaire également de la chaîne de télévision privée, Nessma TV, notamment. Tarak Ben Ammar affirme ainsi que la tentative de consolidation des principaux acteurs du métier, par la fusion avec son principal concurrent, Eclair, afin de faire face à la crise du secteur, a fait l'objet de fortes réticences, notamment celles de Christine Albanel, ministre de la Culture, dénonçant la menace d'une position dominante. Ajouté à cela l'aide publique aux exploitants de salles afin d'accélérer leur numérisation, au lieu des subventions dont le secteur avait besoin, le destin de Quinta Industries semblait scellé. Le groupe Quinta Industries, qui compte 182 salariés, n'ayant pu bénéficier d'aucun secours financier, pouvant couvrir les besoins en trésorerie inhérents à sa restructuration, se voit aujourd'hui contraint à mettre la clé sous la porte. M.B.H (avec Communiqué)