C'est sur la splendide pelouse du stade San Mames de Bilbao que la sélection nationale donnera ce soir la réplique à la sélection du Pays Basque. Le premier des deux tests figurant au programme des « Aigles de Carthage » dans la péninsule Ibérique. Le second test sera livré le 30 du mois contre la sélection de Catalogne. Ces deux matches amicaux, rappelons-le, entrent dans le cadre de la préparation de la phase finale de la prochaine CAN qui se déroulera du 22 janvier au 11 février au Gabon et en Guinée Equatoriale. A priori, le fait de préparer une échéance africaine dans un pays européen pourrait paraître un choix inadéquat. Il y a une différence substantielle entre les caractéristiques du football du vieux Continent et celui pratiqué en Afrique. Différence aussi au niveau des conditions climatiques prévalant en Espagne où les températures sont basses avec chutes de neige et celles qui sont propres au Gabon. Dans ce pays d'Afrique tropicale, les températures sont élevées de même que le taux d'humidité. Mais, en dépit de ces contrastes frappant le staff technique national estime que les deux tests en terre espagnole seront d'une utilité certaine pour l'équipe. L'équipe basque, composée de joueurs de grande qualité ayant pour chef de file le madrilène Alonso Xabi représente un adversaire de premier ordre qui poussera notre onze représentatif à se donner à fond. D'ailleurs, pour Sami Trabelsi, le test de ce soir et celui, dans deux jours, face aux Catalans, ont pour objectif essentiel de maintenir le rythme des joueurs. Sans Darragi Sami Trabelsi qui ne pourra pas compter, ce soir, sur bon nombre de ses joueurs retenus par leurs clubs respectifs (Karim Haggui, Jamel Saïhi et Sami Allagui), devra se passer aussi des services de l'Espérantiste Oussama Darragi qui n'a pas fait le déplacement avec l'équipe par suite d'un problème de visa. Darragi ne pourra rejoindre l'équipe que le jeudi. Visionnage de l'adversaire La sélection a effectué une séance d'entraînement le lundi, jour de son arrivée en Espagne, ayant servi de décrassage. La deuxième séance a été menée hier, sur la pelouse centrale du stade qui abritera le match. Le soir, les joueurs ont été conviés à une séance de visionnage de la sélection basque, qui allie technique et force physique. Un test en somme grandeur nature face à un adversaire de gros calibre. Ameur KERKENNI
Abdennour, Monsieur Propre Fraichement recruté pour pallier le départ de Mauro Cetto à Palerme, le défenseur axial tunisien de Toulouse, Aymen Abdennour ne cesse d'émerveiller par son énorme potentiel. Sous contrat jusqu'en juin 2015, l'ex-étoilé est devenu en si peu de temps une pièce maitresse dans l'échiquier du coach toulousain, Alain Casanova qui a trouvé un digne successeur à Mauro Cetto. « Ce n'était pas facile de passer derrière Mauro Cetto. Il est en train de démontrer qu'il peut jouer ‘'tranquille'' en L1, enfin qu'il a largement le potentiel pour, et ensuite aller voir bien plus haut… » A indiqué Casanova au site ladepeche.fr. Dimanche dernier face à l'ogre marseillais (0-0) et ses attaquants redoutables, Abdennour a été impérial dans toutes ses interventions, avec à la clé des tacles glissants propres et un bon jeu aérien. « Défensivement, il est très solide individuellement, peut encore s'améliorer collectivement. Même si je pense que notre défense de zone, avec des garçons qui évoluent ensemble depuis pas mal d'années, constitue un avantage pour lui. Offensivement - c'est là surtout qu'il doit élever son niveau : en France nous avons d'autres exigences dans la remontée de balle qu'en Tunisie voire en Allemagne avec des équipes moins organisées et donc, ouvertes de partout. » A lancé Casanova. Après onze journées de la Ligue 1, Abdennour n'a écopé aucun carton jaune. En pleine bourre depuis le début de la saison, plusieurs grands clubs européens courtisent le jeune défenseur tunisien. La piste la plus sérieuse serait Arsenal qui compte l'enrôler lors du prochain mercato hivernal.