Comme attendu (et comme, peut-être, voulu), la désignation de Tarek Dhiab à la tête du ministère de la Jeunesse et des Sports n'est pas passée inaperçue. En effet, outre ses déclarations qui ont valu toutes les interprétations, qui ont provoqué de multituples réactions allant de l'acceptation à l'indignation, Tarek Dhiab fait face à des critiques nées de sa désignation elle-même : le sport, OK, mais la Jeunesse qu'est-ce qu'il en sait ? Par ailleurs, le… portable de Tarek ne cesse de sonner et on raconte qu'au terme d'une réunion où il a laissé son mobile silencieux, il aurait trouvé… 60 appels en absence (!!!) émanant de tous les coins de la Tunisie et du monde, soit une moyenne d'un appel par minute. M. le ministre doit s'habituer à son nouveau statut, sans renier ses principes. Les visites de « courtoisie » au siège du ministère doivent avoir un horaire, car un ministre, c'est fait pour bosser. En effet, si un club n'a pas d'argent, de ballons ou de tenues, il ne peut pas (parce que c'est Tarek !) appeler un… ministre pour ça ! Bien plus : les amitiés sont sacrées, mais elles ne permettent pas les abus caractérisés et il ne faut pas en abuser. En conclusion, jamais désignation d'un ministre n'a fait couler autant d'encre, de salive et de controverse. Avant même l'entame de son travail ! Ce jugement a priori doit être dépassé et on doit laisser le ministre travailler en paix. Seules sa stratégie et ses actions nous permettront de le juger. Objectivement, loin de toute autre considération…