Par fidélité à la mémoire des martyrs de la révolution de la dignité et de la liberté, la ville de Kasserine organise du 6 au 10 janvier, le premier festival international du martyr. Placée sous le signe de la liberté, cette première session tend à gagner en intérêt et en impact tout en consolidant son authenticité. C'est ainsi qu'on a prévu un programme consistant susceptible de donner une plus grande animation et d'en faire un pôle d'attraction à cette occasion. Ce festival sera ainsi total et le public dégustera sa jouissance populaire celle là justement qui lui permettra en l'espace de quelques nuits de côtoyer les autres, apprendre à mieux les connaître et les apprécier. Cette manifestation sera marquée par la participation des familles et parents de martyrs, des blessés, ainsi que des représentants de la société civile et du tissu associatif en Tunisie. Le programme de cette manifestation comporte plusieurs volets : une soirée poétique et musicale animée par la troupe Addarb ce vendredi 6 janvier au siège de l'UGTT, un séminaire intitulé « Kasserine à travers les révolutions » avec la participation de Lotfi Naddari, Fawzi Saadawi et Mouldi Gassoumi et l'hôte de marque, le rédacteur en chef du quotidien libyen « Arrai » qui donnera un témoignage sur la révolution libyenne sur un fond musical concocté par le rappeur le Général au complexe culturel de Kasserine. La poésie sera au rendez-vous, dimanche 8 janvier, avec au programme une grande soirée poétique animée par l'Egyptien Hichem Jokh à la salle couverte. La Palestine sera au cœur du Festival du martyr avec Rym El Benna qui interprètera des chansons dédiées à la Palestine, aux côtés de Adnane Helali, Léfi Khachnaoui et Manel Hemdani qui nous présenteront leur spectacle musical « Une rose pour la Palestine ». La troupe Nassim donnera le mardi 10 janvier un grand spectacle intitulé « la fête du martyr ». La clôture se fera à 18h30 par la troupe musicale « Jil Jilala », une formation musicale marocaine créée en 1972 qui se cantonne dans un répertoire musical inspiré de musique à rythmique folk. Des titres inoubliables comme « Chemaa» (bougie) «Allaymine», «Achbik deket laqdar», ou encore «Nour El anwar», (la lumière des lumières), «Leklam Lemrassaa» et «Assalamou Alykoum»… font partie de ces chansons qu'on se passe de parents à enfants depuis plus de trois générations déjà.