Depuis Dubaï où l'équipe étoilée était plutôt occupée à disputer un tournoi international, Chokri Laâmiri a annoncé sur les ondes d'une radio privée que "Krauss prendra ses nouvelles fonctions le 27 de ce mois, c'est à dire au retour de la délégation de l'Etoile à Sousse". Une déclaration qui tient lieu de communiqué de limogeage de Khaled Ben Sassi. L'annonce n'a, semble-t-il pas, plu au président du club étoilé qui réagit en ces termes :"Ce n'est pas de cette manière qu'on limoge un entraîneur quand il est de surcroît un enfant du club. Une réunion conjointe entre le Comité Directeur et la Commission Technique aura lieu jeudi en présence de Ben Sassi et de Krauss. Nous ferons en sorte que tout se passe dans les règles de l'art". Pour les observateurs, ceci a autant de sens que de dire que Ben Sassi est limogé et que cette réunion n'en sera qu'une simple confirmation. Et, l'on se demande si l'annonce faite par Laâmiri revêt ou non un caractère officiel d'autant que quelques jours plutôt, il lui a été demandé de savoir si Ben Sassi acceptera ou non le poste d'adjoint. Là aussi, le flou est intriguant quand on sait que Hemayed a acquiescé à la demande de Krauss de faire venir d'Allemagne et plus précisément de FC Fribourg le Tunisien Nabil Trabelsi pour ce poste. Le discours utilitaire de Hemayed devient inutile dès lors qu'il "souhaite voir Ben Sassi faire partie du staff technique". Ce que Khaled Ben Sassi pourrait concevoir comme un opprobre, lui qui a tant espéré gravir les échelons avec l'équipe de son club, club qui l'a révélé au grand public. Manager général: le poste est vacant! On ne sait pas si le président du club rouvrira ou non le dossier de manager général. Ce que nous savons cependant est que Bernd Krauss, présenté en manager général, n'a pas exercé un seul instant à ce poste. Explication de Hemayed: "l'Allemand a voulu prendre l'équipe première tout de suite". Un voeu vite exaucé par le président comme pour dire qu'il n'a pas été à l'origine du limogeage de B. Sassi. En fait, les parties prenantes (ou prises) dans cette situation vivent un examen sérieux de crédibilité pour peu qu'un mea culpa franc et urgent vienne rétablir les choses à l'avantage des responsables qu'une contrition ne serait pas inutile. Elle leur serait même salvatrice d'autant qu'un bon nombre d'observateurs et de supporteurs du club semblent s'inscrire en faux contre cette approche peu commune dont le premier acte de la scène est de déguiser un entraîneur en manager général et la suite est connue...Maintenant, l'Etoile aurait elle besoin d'un manager général, un vrai ? Seul le président du club peut nous apporter l'éclairage.