Le siège de l'UTICA-Sfax a été rouvert, hier mardi 24 janvier courant, après une période de fermeture d'une quinzaine de jours. La réouverture a eu lieu sous la protection renforcée des services de l'ordre. Les membres du bureau exécutif régional ainsi que le personnel administratif et ouvrier ont réintégré hier matin vers 09 heures, le siège de l'institution, fermé depuis le 12 janvier courant à la suite de l'irruption du clan des adversaires du président actuel dans les bureaux et de l'interruption musclée d'une réunion du bureau exécutif. L'épisode est en fait symptomatique de la crise dans laquelle se débat l'UTICA-Sfax de puis des mois déjà, une crise qui a contraint les autorités régionales à ordonner la fermeture du siège de son pour une période indéterminée. Finalement, la légalité a prévalu, et les autorités ont repris les choses en main en ordonnant la réouverture du siège. Hier matin, le procureur de la République accompagné d'unités des forces de sécurité s'est rendu ce matin au siège de l'UTICA- régionale et « a mis en garde le groupe de personnes qui en assurait le siège contre toute tentative de récidive » a raconté un témoin de la scène. Le retrait de ces derniers a ainsi permis le retour pacifique des membres du bureau exécutif et l'ensemble du personnel à leurs postes et le retour à leurs activités, même si d'après Abdellatif Zayani, le fonctionnement de l'administration n'a pas connu d'interruption durant la période de fermeture du siège de l'institution. La réaction ferme des autorités s'explique par la volonté de trancher définitivement et de faire prévaloir la légalité, sachant que M. Zayani a gagné tous les procès engagés à son encontre par les dissidents qui ont opté pour la manière forte pour le contraindre à maintes reprises à quitter la présidence de l'union, bien qu'il bénéficie du soutien de la centrale syndicale. Il serait hâtif, cependant de parler de dénouement de la crise aigüe dans laquelle se débat l'UTICA- Sfax depuis janvier 2012, dans la mesure où les contestataires ne seraient pas prêts à se soumettre au verdict des urnes, à l'occasion du prochain congrès prévu au mois de février 2012, étant donné qu'ils mettent déjà en doute les résultats des élections des chambres syndicales en préparation de ce congrès. Escarmouche entre habitants d'el Hzag et Ellouza Les démons du tribalisme ont décidément la peau dure. En témoignent les événements survenus hier avec le blocage de l'axe routier reliant les deux localités voisines, les feux de pneu et les obstacles en pierres. Les causes des incidents s'expliquent en réalité par la contestation des résultats de deux matches précédents de football entre les équipes de football respectives aux deux localités. L'animosité qui couvait déjà a éclaté avant-hier en plein jour entre les élèves du collège situé à Ellouza. De quoi provoquer quelques escarmouches entre les parents des « deux communautés » et nécessité l'intervention des agents de la garde nationale qui ont dû s'interposer et assurer le transport de plus de deux cents élèves du collège du lycée situé à El Hzag pour éviter les affrontements entre eux. Hier la fermeture préventive du collège a soulevé la désapprobation des parents d'élèves qui ont bloqué la route entre les deux localités, dressé des obstacles en pierre et allumé des foyers de pneus. En fin d'après-midi, les rangs se sont grossis dans les deux camps avec l'arrivée de nouveaux « renforts » de par et d'autre des deux localités. Les élèves du lycée Magida Boulila exigent le départ du directeur Les élèves du lycée Magida Boulila se sont insurgés samedi dernier contre la discipline instaurée par le directeur de l'établissement, à leur sens, « trop rigoureuse ». Adeptes d'une discipline autrement plus souple, plus flexible et plus accommodante, ils se sont donné le mot d'ordre pour observer un sit-in et exiger le départ pur et simple du directeur, scandant le fameux slogan « dégage ». L'arrêt des cours s'est poursuivi hier avant-hier lundi, également, sans pour autant faire plier la direction régionale de l'éducation qui a opté pour le dialogue. La méthode a finalement abouti moyennant quelques mesures visant à associer les représentants des élèves à la prise de certaines décisions relatives à la gestion des affaires intéressant les élèves. Les cours ont finalement repris hier, après que les élèves ont présenté publiquement leurs excuses à la direction et aux enseignants de l'établissement. Le délégué de Kerkennah agressé Des diplômés du supérieur en situation de chômage, ont agressé verbalement hier le délégué de kerkennah, ce qui a nécessité la fermeture du siège de la délégation jusqu'à nouvel ordre. La protection du bâtiment est assuré entretemps par l'armée nationale