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Le carton rouge a fait mal !
Plus que l'erreur de Mathlouthi
Publié dans Le Temps le 07 - 02 - 2012


• Tout compte fait, cette équipe a de l'avenir…
L'Equipe nationale a quitté donc, Franceville, avec un sentiment de frustration, car, sincèrement, elle avait les moyens d'atteindre le carré d'as, et aussi les qualités requises pour monter sur la plus haute marche du podium.
On dit parfois que le football est injuste. Ceci s'est vérifié lors de la CAN, et plus particulièrement au détriment du onze national qui s'est dépensé pourtant, sans le moindre calcul, en vue de concrétiser ses ambitions.
Globalement, la prestation de nos représentants sur l'ensemble des quatre rencontres disputées durant ce tournoi est plus que satisfaisante. D'ailleurs, l'élimination face à une des mastodontes d'Afrique, en l'occurrence, le Ghana, ne diminue en rien des mérites du jeune et brave entraîneur national, Sami Trabelsi ni de ceux de ses protégés qui ont fait de cette compétition, une affaire d'Hommes, en laissant d'excellentes impressions au Gabon. Evidemment, les buts sont toujours tributaires des erreurs. Et comme on dit, les erreurs soit d'un joueur, entraîneur ou arbitre, font partie du jeu. Donc, il faut toujours accepter sportivement ces erreurs. Aujourd'hui en ta faveur, demain à tes dépens. Ceci pour dire qu'il est anormal d'assumer à Mathlouthi la responsabilité de l'échec. Tous les gardiens, quelles que soient leurs pointures, ont fait des gaffes même pires. Les exemples ne se comptent pas, mais cela n'a jamais enfreint la marge de leur progression. Et c'est à partir de ces erreurs qu'on acquiert de l'expérience. En effet, le gardien de but étoilé qui a brillé de mille feux depuis l'entame des joutes est qualifié par les connaisseurs, du meilleur gardien de cette édition de la CAN, sur l'ensemble de ses prouesses réussies depuis le premier match contre le Maroc. Or, le blâmer pour sa première bévue- même si elle a été cher payée- cela dénote d'une malhonnêteté criarde, d'un raisonnement très subjectif, pour ne pas dire d'une vision d'ignare en football. Or, c'est le carton rouge brandi au nez d'Abdennour, qui, nous semble-t-il, a fait plus de mal. Dès le début de la seconde tranche des prolongations, le sociétaire de Toulouse (connu en France comme M. Propre pour avoir préservé son registre en cartons, vierge depuis le début de la saison) et au moment où l'équipe tunisienne pesait de tout son poids, en vue de remettre les pendules à l'heure, s'est permis le luxe de donner, gratuitement, un coup de coude à Ayew, alors que la balle s'acheminait hors du terrain et bien loin de la cage tunisienne. Inadmissible, une telle bourde dont l'auteur monnaie son talent en Ligue I française. S'il avait commis cette même erreur avec Toulouse, Abdennour sera, non seulement pénalisé financièrement mais il aura à garder le banc pour longtemps. Là-bas la discipline est comme une religion, on ne pardonne pas ce genre d'enfantillage !! L'attitude d'Abdennour a mis carrément à nu les insuffisances constatées d'ailleurs depuis belle lurette au niveau de la formation des jeunes. Au-delà des volets technique, tactique et physique, le jeune footballeur avant d'accéder à la catégorie senior, doit apprendre les règles élémentaires de l'éthique sportive, du respect de ses camarades, de son entraîneur et surtout de son adversaire. Finalement, le football n'étant qu'un jeu de 90 minutes ou 120, à la limite. Malheureusement, sur ce plan, c'est la faillite totale, car, les responsables des clubs sont obnubilés par les résultats immédiats plutôt que de s'investir dans leurs rôles initiaux d'éducateurs. Fermons la parenthèse et revenons à notre Equipe Nationale pour affirmer qu'elle a de l'avenir, à condition de la soutenir dans ces moments pénibles. Notre devoir nous incite à lui faire bénéficier de tous les réconforts, avec des critiques positives et constructives, d'autant plus que les prochaines éliminatoires de la CAN 2014 pointent déjà l'horizon. Il sera également judicieux de renouveler la confiance au même staff technique. La compétence et notamment l'humilité de Sami Trabelsi sont considérées justement comme facteurs garants pour des lendemains meilleurs. Même éliminée, l'Equipe de Tunisie mérite sincèrement tous les égards, car nous persistons à croire que le potentiel humain existe. Il suffit de la laisser en paix.
Raouf CHAOUACHI

La bourde de trop !
Est-il écrit quelque part que notre onze représentatif ne parviendra jamais à damner le pions aux Ghanéens même quand ils sont dans leurs petits souliers et dominé outrageusement par les nôtres ? La prestation des Tunisiens était époustouflante de brio lors de ces quarts de finale que nous avions dominés de bout en bout avec une occupation rationnelle du terrain et une approche tactique mûrement réfléchie ayant obligé nos vis-à-vis à se contenter de remballer à la sauvette et de point asseoir leur jeu académique. Les opportunités d'en venir à bout et de rompre définitivement avec ce maudit signe indien étaient largement à notre portée et d'aucun de rêver déjà de la demi finale contre les Zambiens. Mais une fatale et non moins monumentale bourde de Mathlouthi en voulut autrement. Un ballon qui filait tranquillement vers la sortie et notre portier s'ingénia à vouloir capter (pourquoi ?) ; mais dans la foulée et peut-être par excès de confiance, il laissa le cuir lui filer des gants offrant au Ghana son billet de passage aux demi-finales. Certes BMathlouthi a été l'auteur de quelques arrêts décisifs lors de ces joutes et ce que n'ont eu de cesse de ressasser les analystes sur les divers plateaux. Mais c'est son rôle de le faire après tout autrement que ferait-il dans la cage tunisienne ! Nous quittons cette CAN sur une bavure qu'un gardien débutant ne commettrait jamais. L'histoire retiendra cependant que le Ghana même dans un jour sans est hors de notre portée. Tout le reste n'est que littérature !
Mohamed Sahbi RAMMAH

Cousin en veut à Rohr
Au lendemain de l'élimination du Gabon par le Mali en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, l'attaquant des Panthères, Daniel Cousin, reproche à Gernot Rohr, l'entraîneur, sa gestion du match: «On a manqué de fraîcheur, explique-t-il dans un entretien accordé au site Afrik.com. Je ne comprends pas certains choix. Il y avait des joueurs frais sur le banc, qui n'ont pas été utilisés contre la Tunisie...» Sorti en seconde période, Cousin ajoute: «J'ai entendu que le coach avait dit que c'était moi qui avais demandé à sortir. C'est faux. J'étais prêt à faire tout le match. Même à 50, 60 ou 70%, j'aurais pu apporter quelque chose à l'équipe.» L'avenir pour l'ancien Manceau et Lensois ? «Je suis maintenant sur le marché. J'ai quelques contacts en Grèce, mais cela ne me tente pas trop. Ou en Angleterre, mais rien de concret. Je ne refuse rien mais je préfèrerais rentrer en France.» Avis aux amateurs...

Giresse: «Pas une revanche»
Vainqueur du Gabon (1-1, 5 t.a.b. à 4), le Mali s'est qualifié dimanche pour les demi-finales de la CAN 2012. Sélectionneur des Panthères durant quatre ans, de 2006 à 2010, avant de prendre la tête des Aigles, Alain Giresse ne voit pas ce succès comme «une revanche. Je ne fonctionne pas comme ça, poursuit-il sur le site de la Confédération africaine de football. C'est mal me connaître. Aujourd'hui mon plaisir c'est d'être en demi-finale avec mon équipe, celle que je dirige... C'est une grande satisfaction. On a bien calculé notre coup, on a eu la patate nécessaire pour aller jusqu'au bout. Le coaching gagnant avec Diabaté (auteur du but de l'égalisation) ? C'est une invention de journalistes. Si on savait qu'un joueur marquerait en le faisant entrer, on le ferait entrer plus tôt».

Deux buts heureux éliminent la Tunisie
Une défaite frustrante, car injuste
Pour la seconde fois, notre Equipe nationale perd le gain d'une rencontre qu'elle méritait de gagner pour avoir pratiqué le meilleur football et pour s'être créé les meilleures occasions de buts. Elle a ainsi confirmé son précédent match contre le Gabon sauf que la défaite de dimanche dernier est, de loin, beaucoup plus frustrante s'agissant d'une rencontre à élimination directe. Le Ghana est passé en demi-finale confirmant que ce n'est pas toujours le meilleur qui décroche le gros lot.
Mansah et A.Ayew comme à la parade
Quand on revoit les conditions dans lesquelles notre équipe représentative a concédé ses deux buts, il y a de quoi continuer à croire que la chance lui a, encore une fois, tourné le dos. Un premier but sur balle arrêtée (un corner) suivie d'une reprise de la tête de Mansah devant cinq défenseurs tunisiens ; un second but à la suite d'une bévue de Mathlouthi permettant à André Ayew de marquer comme à la parade. Un Mathlouthi pourtant excellent tout le long de la compétition.
Une équipe ghanéenne prenable
Le Ghana dont nous avons suivi les trois dernières rencontres sur la petite lucarne a confirmé ce même dimanche qu'il était loin de constituer un foudre de guerre comme on a cherché à nous le faire croire en le surestimant. C'était bel et bien une équipe prenable, largement à notre portée. En face, l'équipe tunisienne, physiquement au point, était bien disposée sur le terrain avec une défense placée, trois pivots : Saïhi, Traoui et Ragued, Msakni et Dhaouadi dans les couloirs et Khalifa aux avant poste. Un dispositif qui a surpris l'entraîneur de l'équipe qui s'attendait à un ensemble tunisien sur la défensive.
Quelques zones d'ombre
Maintenant que la défaite synonyme d'élimination est consommée, il n'y a pas lieu de condamner cette équipe nationale qui n'a guère démérité réalisant une sortie plus qu'honorable au niveau de ses trois compartiments. Une équipe tunisienne généreuse dans l'effort, physiquement et tactiquement au point. On continuera, malgré tout, à se poser quelques questions parmi lesquelles le remplacement de Saïhi par Jemaa, ce remplacement était-il opportun ? A supposer qu'il l'était, n'aurait-il pas mieux fallu faire entrer Allagui? Darragi incorporé à la …105ème minute a fait excellente impression confirmant son net retour en forme pendant les séances d'entraînement, son incorporation beaucoup plus tôt (en début de seconde mi-temps) aurait sûrement apporté un plus au niveau de l'animation offensive.
Abdennour et Chemmam, meilleures satisfactions
Toujours est-il que les satisfactions sont nombreuses dans les trois compartiments. Quoiqu'on dise, Mathlouthi reste incontournable dans les buts ; quand on retrouve le top niveau après une longue inactivité suite à deux opérations, c'est qu'on a de la valeur à en revendre. La faute commise peut arriver à n'importe quel gardien.
Abdennour a réalisé une prestation remarquable en défense fermant toutes les issues à Gyang, Assaoumah et aux frères Ayew. On ne lui pardonnera pas, néanmoins, ce geste qui lui a valu le carton rouge dans les dernières minutes des prolongations. Un joueur qui évolue dans le football professionnel de haut niveau doit se comporter autrement sur un terrain de football.
Khalil Chemmam est l'autre satisfaction en défense, un cœur gros comme ça, beaucoup d'engagement et plusieurs montées offensives tout au long du match.
Pas grand chose à ajouter d'autant plus que Msakni, Saïhi et Ragued ont confirmé leur valeur, que Traoui a gardé son sens de la couverture et de la relance et que Saber Khalifa a gagné en maturité depuis et en percussion, son passage dans le football professionnel français (à Evian plus précisément) lui ayant beaucoup apporté.
Rafik BEN ARFA

L'international malien Seydou Keita s'inquiète pour la paix dans son pays
«Le football, ce n'est qu'un jeu. La vie, c'est plus que le foot»
Malgré une qualification du Mali face au Gabon pour les demi-finales de la CAN 2012, le milieu de terrain malien Seydou Keita a lancé le 5 février un appel à la paix dans son pays secoué au nord par la rébellion touareg.
«Le football, ce n'est qu'un jeu. La vie, c'est plus que le foot. On ne peut pas être contents. On est tristes, vraiment tristes», a déclaré le capitaine des Aigles aux médias à la sortie du match.
Les rebelles touareg, notamment ceux du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), ont lancé le 17 janvier une vaste offensive à Ménaka dans le nord du Mali, la plus importante depuis 2009. Cette rébellion est née en juillet 2011 dans le but d'obtenir l'autodétermination de cette région.
Au moins 10.000 personnes auraient fui les combats pour trouver refuge à la frontière mauritanienne, mais aussi au Burkina Faso, au Niger et en Algérie. Les troupes des rebelles touareg ont été dernièrement renforcées par le retour de combattants ayant servi en Libye pour l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, ce qui a mis fin à des années de paix relative.
«J'aimerais dire à mon peuple, à mon pays, ce qui nous arrive aujourd'hui ce n'est pas normal. On n'est pas habitué à ça. Tout ce que je demande, c'est de faire la paix. On est tous des Maliens. Ce n'est pas normal qu'on se tue entre nous», suppliait Seydou Keita à la conférence de presse.
Le 2 février, des échauffourées ont éclaté à Bamako contre l'armée malienne pour dénoncer la faible réponse des autorités face à la rébellion. A trois mois de l'élection présidentielles du 29 avril, responsables religieux, partis politiques et associations de défense des droits de l'homme tentent de s'unir pour condamner ces attaques, notamment celle du 24 janvier dernier, contre les militaires maliens à Aguelok dans le nord-est du Mali.
«J'ai la peur au ventre. On lance un message au président de faire le maximum pour que cette situation s'arrête, que les gens du nord arrêtent de se tuer entre eux», a conclu Seydou Keita.
Le milieu de terrain du FC Barcelone reste cependant impatient de rencontrer mercredi 8 février les Eléphants de Côte d'Ivoire en demi-finales. Les Aigles d'Alain Giresse tenteront d'atteindre pour la deuxième fois depuis 1972 la finale de la CAN.


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