Le nombre de délinquants arrêtés a atteint plus de 70 mille durant l'année 2011 Le nombre de délinquants arrêtés durant la période allant du 1er janvier 2012 au 12 février 2012 a dépassé les 12.300 • Plus de la moitié des délinquants arrêtés en 2011 étaient des recherchés • Le nombre de suspects arrêtés pour meurtre s'est élevé à 200 • Arrestations pour vol : 9500 suspects • Arrestations pour voies de faits : 4200 • Arrestations pour braquage : 1100 L'annonce faite, lundi 13 février, à Tunis, par le ministre de l'intérieur, Ali Laraydh, concernant le démantèlement d'un réseau terroriste qui planifiait pour instaurer un Emirat islamique fondamentaliste, en Tunisie, est venue couronner une année d'efforts ininterrompus déployés par les unités de l'armée nationale et les forces de sécurité intérieure pour la lutte contre le crime et la délinquance sous toutes ses formes. Le bilan de ces efforts a été réconfortant et à la mesure du niveau extrêmement dangereux atteint par la criminalité et la délinquance dans le pays, à la faveur de l'anarchie et de l'effondrement sécuritaire vécu par la Tunisie, au lendemain du triomphe de la Révolution du 14 janvier 2011. Croyant être à l'abri des poursuites et de la punition face à ce qu'ils prenaient pour une absence de l'Etat , les délinquants étaient devenus plus audacieux et ne reculaient devant rien pour enfreindre la loi et perpétrer leurs forfaits. Ainsi, les éléments du réseau terroriste démantelé étaient des récidivistes. Ils avaient été condamnés à diverses peines de prison pour actes criminels ou terroristes, avant d'être relâchés. Certains avaient achevé la durée de leur détention, et d'autres avaient bénéficié de l'amnistie générale décrétée par le gouvernement de transition, tout de suite après le triomphe de la Révolution, le 14 janvier 2011. L'existence de ce réseau terroriste a pu être découverte à la suite de la mise en échec de la tentative de trafic d'armes par les unités mixtes de l'armée et des forces de sécurité, dans la délégation de Bir Ali Ben Khalifa, du gouvernorat de Sfax, le mercredi et le jeudi 1 et 2 février 2012. Au cours de l'affrontement avec le groupe armé composé de trois membres, les unités mixtes de l'armée et des forces de sécurité en ont tué deux et arrêté le troisième vivant. Les recherches ont permis d'arrêter 12 membres du groupe et d'identifier 9 autres en fuite dans les pays voisins. Malgré l'incendie de près de 400 postes de police et de la garde nationale, la destruction de 800 moyens de transport sécuritaires, et la fuite de quelques 12000 prisonniers des unités pénitentiaires, pendant les évènements ayant émaillé la Révolution du 14 janvier 2011, les forces de sécurité intérieure ont repris vite leurs capacités opérationnelles, organisant des patrouilles et des campagnes dans l'ensemble du pays et le long des frontières, par terre, mer et air, pour traquer les délinquants et les criminels. Plus de 70 mille délinquants arrêtés en 2011 Le nombre des délinquants arrêtés a atteint plus de 70 mille durant l'année 2011, tandis que le nombre des délinquants arrêtés durant la période allant du 1er janvier 2012 au 12 février 2012, a dépassé 12 mille 300. Plus de la moitié des délinquants arrêtés en 2011 étaient des recherchés par la police, alors que le nombre des suspects arrêtés pour meurtre ou tentative de meurtre s'était élevé à 200. Le nombre des suspects arrêtés pour vol atteignait plus de 9500, contre 4200 pour voies de faits et violence grave. Les personnes arrêtées pour braquage et agressions contre les personnes atteignent 1100. Les arrestations pour atteintes à l'ordre public atteignaient plus de 10 mille. L'arrestation de ces délinquants dans les circonstances signalées était entouré de grands risques pour les agents de l'ordre, tant les délinquants se montraient audacieux dans l'accomplissement de leurs forfaits. Les forces de sécurité intérieure ont réussi, aussi, à déjouer plusieurs braquages de banques et des tentatives de contrebande d'armes, à travers les ports et les aéroports ou par voie terrestre. Ainsi, la Tunisie a franchi des pas importants dans la voie du rétablissement de la sécurité et de la stabilité, ce qui a favorisé le retour de la confiance et l'aménagement de la plateforme idoine pour la reprise du travail et de la production. A cet égard, le ministre de l'intérieur a indiqué que l'accent sera mis, dans les semaines à venir, sur la lutte contre les abus et les infractions commis au niveau des municipalités, notamment en ce qui concerne la construction anarchique et les atteintes au domaine public et aux propriétés privées de manière à permettre aux villes tunisiennes de retrouver leur splendeur et de s'atteler à l'amélioration de l'environnement urbain et de la qualité de la vie au profit des habitants et des visiteurs de l'intérieur et de l'étranger.