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"II est plus que jamais temps que le gouvernement tunisien assume ses responsabilités et active les lois relatives à la liberté de la presse" La Fédération internationale des journalistes:
Dans un message adressé au gouvernement tunisien et dont l'agence TAP a reçu une copie, la Fédération internationale des journalistes (FIJ), l'Organisation mondiale représentant 600.000 journalistes, a exprimé sa profonde inquiétude concernant l'incarcération de Nasreddine Ben Saïda, directeur du journal Ettounissia et ses conséquences sur la liberte de la presse en Tunisie. Ayant suivi attentivement l'évolution de ce processus, la FIJ "se joint à l'appel du Syndicat national des journalistes tunisiens, pour exiger la libération immédiate du directeur d'Ettounissia". Au sujet de la grève de la faim illimitée que Nasreddine Ben Saida a entamé le 18 février dernier pour protester contre sa détention, la FIJ signale la nécessité "d'intervenir immédiatement pour le libérer et éviter un drame humain", considérant "l'emprisonnement d'un journaliste pour la publication d'une photo comme une sanction disproportionnée et inadmissible, d'autant plus que l'article 2 du Code de la presse, entré en vigueur en novembre dernier, stipule clairement l'abolition des textes précédents tels que l'article 121 mis en place par le régime de Ben Ali". De ce fait, estime la FIJ "l'utilisation de ce texte remet en cause la dépénalisation des délits de presse que votre gouvernement continue pourtant d'annoncer". II est plus que jamais temps, ajoute la Fédération que "le gouvernement tunisien assume ses responsabilités et commence à activer les lois relatives à la liberté de la presse". La Fédération et ses affiliés dans 150 pays "sont solidaires de Nasreddine et prêts à s'engager dans une campagne mondiale jusqu'à sa libération. C'est pourquoi nous vous demandons de tout mettre en oeuvre pour qu'il soit libéré immédiatement" conclut la FIJ.
Le CNIIC rejette catégoriquement l'emprisonnement ou l'agression de tout journaliste Le Conseil national indépendant pour l'information et la Communication (CNIIC) rejette catégoriquement l'emprisonnement ou l'agression de tout journaliste ou encore son empêchement d'accomplir sa mission médiatique. Dans une déclaration rendue publique, hier, le Conseil dénonce les agressions et les menaces subies par les journalistes et les violations des libertés d'opinion, d'expression et de la presse qui, dit-il, constituent les principaux slogans prônés par le peuple tunisien durant la révolution. A cet égard, le CNIIC exhorte les professionnels du métier à se serrer les coudes pour faire front contre cette campagne et appelle les composantes de la Société civile et les membres de l'Assemblée Nationale Constituante à défendre la liberté d'opinion et d'expression et à adopter des positions pertinentes pour consacrer une information libre et crédible. Le Conseil plaide, également, en faveur de l'instauration d'un dialogue national global pour examiner et identifier les exigences d'un " dispositif médiatique alternatif " qui réponde aux aspirations de tous.