Il fut un temps où pour encourager la reconstruction et la réhabilitation des vieux immeubles, on a inventé la plus grande « catastrophe légale et qui est à l'origine des embouteillages monstres à Tunis-ville. En effet on a autorisé la construction de nouveaux immeubles de plusieurs étages sans exiger les parkings suffisants en sous-sol, moyennant une compensation de 5000 dinars pour toute place de parking défaillante que le promoteur verserait à la Municipalité. Mais comme tout ce qui se fait dans ce bled et bien vite, l'exception devint la règle et le déficit de quelques places de parking devint tout simplement l'absence de parking tout court dans des immeubles de 6 et 7 étages. Exemple récent et pas le seul, un immeuble de 7 étages se construit actuellement sans avoir prévu une seule place de parking à l'avenue des Etats-Unis d'Amérique au vu et au su de tout le monde. Le promoteur peut se prévaloir peut-être d'avoir indemnisé la municipalité en conformité avec la loi sur le déficit de parking, mais alors bonjour les dégâts et ils sont irréparables ! Le surbooking, l'occupation des trottoirs par les voitures, la pollution énorme du surplus énergétique dégagé par le CO2 des embouteillages etc… tout cela les habitants du quartier Lafayette et du Belvédère doivent l'accepter et l'endurer en silence dans un stoïcisme parfait. Alfred de Vigny chantait la « mort du loup » et nous revendiquons vivement la « mort » et la révision de cette pratique « légale » mais illégitime parce qu'extrêmement dommageable pour le tissu urbain de la capitale qui étouffe de toute part. L'observateur