Réunion à Tunis de l'équipe de travail de la communauté des démocraties Une réunion s'est tenue, jeudi, au ministère des affaires étrangères, et a été consacrée à la deuxième réunion de l'équipe de travail de la communauté des démocraties dans le but de soutenir la transition démocratique en Tunisie, présidée par la Hollande et coprésidée par la Slovaquie. Le secrétaire d'Etat chargé des affaires américaines et asiatiques, Hédi Ben Abbas a mis en relief, lors de cette réunion, les étapes franchies par la Tunisie sur la voie de la consécration du processus démocratique et des valeurs de justice, de liberté publique et de droits de l'Homme, en vue de soutenir le processus démocratique en Tunisie, tout en tenant compte des priorités de la Tunisie. La Tunisie a présenté, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères, un plan de travail, hier, qui comprend cinq points prioritaires pour appuyer le changement démocratique, points qui englobent la réforme de l'appareil sécuritaire et de la justice, et le renforcement du développement régional, en plus de la réforme de l'administration publique et la consolidation du rôle de la société civile. Cette réunion intervient suite à une rencontre officielle qui s'est tenue le 9 février 2012 et qui a été vouée à l'examen des principaux résultats enregistrés dans le domaine de la coopération avec la communauté des démocraties ainsi que des moyens de financer le reste des projets tunisiens proposés, en s'inspirant des expériences réussies en matière de transition démocratique.
Examen de la dynamisation de la coopération judiciaire entre la Tunisie et le Sultanat d'Oman La rencontre qui a eu lieu, hier, entre le ministre de la Justice Noureddine Bhiri et une délégation de magistrats de haut niveau du Sultanat d'Oman, a porté sur les moyens permettant d'impulser davantage la coopération entre les deux pays frères, notamment dans les domaines judiciaire et juridique. Elle a également offert à la partie omanaise d'exprimer sa considération à la Tunisie pour son expérience réussie en matière de justice et faire part de son attention de recruter des magistrats tunisiens pour qu'ils exercent au Sultanat d'Oman, compte tenu de leur compétence professionnelle.
Sfax : organisation des journées commerciales des produits de l'artisanat du 2 au 15 mai Les journées commerciales des produits de l'artisanat, qui se tiennent du 2 au 15mai 2012 à l'espace Mohamed Fendri (Sfax), sont une occasion pour les petits artisans de participer gratuitement à cette manifestation et exposer leurs œuvres au grand public. Organisée à l'initiative du commissariat régional de l'office national de l'artisanat, cette manifestation réunit une vingtaine d'artisans des différentes délégations du gouvernorat de Sfax dans le but de les aider à commercialiser leurs produits. La déléguée régionale de l'office à Sfax, Amel Drira, aindiqué à l'ouverture de ces journées, que le secteur connaît plusieurs difficultés notamment après avoir transféré certaines des prérogatives de l'Office à d'autres structures dont le ministère de la formation professionnelle et de l'emploi.
Saisie à Bab Souika d'une importante quantité de cigarettes importées illicitement Les unités sécuritaires relevant du district de la ssreté nationale de Tunis sont parvenus, jeudi, à l'arrestation d'un trafiquant de cigarettes et de tabamel (Maassel), dans la région de Bab Souika. Selon une source sécuritaire, l'individu en question a été arrêté sur la base d'informations fournies aux agents de sécurité de la vieille ville et qu'il est l'objet d'un interrogatoire pour connaître la source des marchandises saisies, en Tunisie comme à l'étranger. De leur côté, les patrouilles de la voie publique à Tunis ont réussi à arrêter 140 recherchés, impliqués dans des affaires de vol, d'agression et de détention et trafic de drogues.
338 morts et 2147 blessés victimes des abus enregistrés durant la révolution (Commission d'investigation) La commission nationale d'investigation sur les abus enregistrés au cours de la période allant du 17 décembre 2010 jusqu'à l'accomplissement de son objet a recensé 338 morts et 2147 blessés, victimes de la révolution. Le président de la commission Taoufik Bouderbala, qui présentait le rapport final de la commission, lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège de la commission, a affirmé que la liste des blessés n'est pas encore définitive, précisant que plusieurs personnes ont remis leurs dossiers directement aux gouvernorats et au ministère des Droits de l'homme et de la justice transitionnelle sans passer par la commission. La commission s'est rendue dans les prisons, les services judiciaires et administratifs ainsi que dans les hôpitaux pour établir ce rapport, a-t-il précisé, ajoutant que des correspondances ont été adressées aux procureurs de la République pour s'informer des affaires pendantes devant la justice. La commission a accompli son travail dans des conditions difficiles et sous la pression, en l'absence d'un texte juridique protégeant les témoins, a-t-il expliqué. Prenant la parole, Mme Amel Wahchi, rapporteur général de la commission, a rappelé le cadre juridique régissant la mission de la commission, citant le décret-loi n°2011-8 du 18 février 2011, portant création de ladite commission. Mme Wahchi a précisé qu'il n'est pas du ressort de la commission de statuer sur ces affaires, indiquant que la mission dévolue à la commission consiste à identifier les abus et à déterminer les responsabilités y afférentes. Le rapport n'a pas une valeur contraignante mais constitue plutôt un document permettant d'éclairer les autorités juridictionnelles sur les agissements illégaux et les abus commis lors d'une étape bien déterminée, a-t- elle soutenu. Pour ce qui est des responsabilités respectives des autorités impliquées dans les évènements ayant accompagné la révolution, elle a affirmé que la responsabilité des meurtres et des actes de violence incombe au président déchu, au ministère de l'Intérieur, au ministère de la Défense nationale, au ministère de la Santé publique et au ministère de la Communication. Evoquant le dossier des tireurs d'élite (snipers), Mme Wahchi a affirmé qu'il n'y a pas un corps particulier qualifié comme tel, mais plutôt des actes de meurtre commis avec préméditation par les forces de l'ordre. Traitant de la question de la saisine des juridictions militaires dans ces affaires, Mme Amel Wahchi a précisé que le fondement de cette compétence est l'art.22 du statut des forces de la sécurité intérieure (1982). Le rapport recèle une série de recommandations relatives au secteur judiciaire, dont la loi de 1978 sur l'état d'urgence qui devrait faire l'objet de refonte, a- t-elle conclu.
Kébili : Des protestataires obligent le gouverneur à quitter le siège du gouvernorat Des protestataires au gouvernorat de Kébili ont obligé, hier matin, le gouverneur à quitter son poste de travail. Ils protestent contre l'inapplication par l'autorité régionale de la décision d'interdiction à des habitants la plantation illégale de palmiers sur des terres domaniales, a précisé une source militaire au correspondant de la TAP dans la région. De son côté, le gouverneur de Kébili, Salah Sabîi, a souligné que cette décision a été signée mais “la loi accorde aux autorités concernées un délais d'une semaine pour sa mise en oeuvre” a-t-il dit. Les protestataires ont demandé au secrétaire général de l'union régionale du travail à Kébili, Béchir Abid, d'organiser une grève générale, lundi et mardi prochains pour protester contre la marginalisation de la région. Parallèlement à ce mouvement, les cadres et fonctionnaires du gouvernorat ont observé un sit-in pour réclamer plus de sécurité au travail. A noter que, Kébili a connu jeudi des actes de violence engendrant des dégâts matériaux touchant des biens publics et privés. Les perturbations survenues dans la région depuis mercredi dernier sont dues à des protestations des jeunes de la région qui considèrent qu'un nombre de personnes de la région ont procédé à l'exploitation illégale de larges superficies des terres domaniales au niveau de la route reliant Kébili à Douz, privant de la sorte les jeunes de la région de bénéficier de lots agricoles. Les protestations se sont accentuées jeudi matin lorsque des jeunes de la région ont barré des routes, aboutissant à des affrontements avec les habitants.