Cette semaine, l'Assemblée Générale élective du Club Africain, l'un des bastions forts du sport tunisien. Un Club Africain du sport tunisien. Un Club Africain quasiment à la dérive où tout le monde est sur le qui-vive et, paradoxalement en même temps, pas d'âme qui vive. En effet de déception en déception, sportive et administrative, le Club Africain coule tel un bateau ivre, faute de « vivres » ! Son Assemblée Générale est, donc, plus que jamais une nécessité pour arrêter les frais. Elle sera une... formalité car tout a été décidé depuis longtemps après de longs « pourparlers ». Ces discussions ont porté sur... l'ardoise, le prix à payer : Jamel Latrouss tenait à être remboursé avant de céder. Et effectivement les dépenses prouvées et justifiées ont été réglées par Slim Riahi qui a refusé, par contre, de payer les « à côtés », comme les cadeaux de mariage donnés à des joueurs ( ?!!!). Et pour la première fois de son histoire, le Club Africain n'aura pas un Président de son propre « réservoir ».
C'est une « première » : son goût serait-il bon ou amer ?
Slim Riahi est, certainement, clubiste mais il n'a jamais été sur une liste. Slim Riahi est un homme d'affaires et son accession au pouvoir était, qu'on le veuille ou non, une affaire, c'est son argent qui lui permet d'avoir à ses côtés des gens solidaires. Slim Riahi est chef d'un parti politique et on craint que le sport ne sorte de sa propre logique. Bref le fric fait une entrée fracassante dans notre sport dans le silence total : cela peut être une bonne chose comme cela peut lui être fatal...