En renouant avec la compétition africaine, et plus précisément avec le 8ème de finale (aller) de la coupe de la CAF, le Club Africain a raté hier à Bamako, son entrée en matière, en concédant une défaite assez sévère, face à Djoliba. Une défaite qui a porté également les empreintes de l'arbitre nigérian Mody que les clubistes garderont tristement en mémoire.
Pourtant les « Rouges et Blanc » ont été les premiers menaçants avec une occasion ratée dès la 3' par Regaï, suivie deux minutes après, par une autre opportunité qui s'est présentée à Ezechiel qui a raté son duel avec le gardien de but malien. Piqué au vif, les locaux revinrent massivement à la charge pour ouvrir le score (6') malgré une première tentative réussie par le gardien Dhkhili. Certes le CA a exercé par la suite une domination, mais celle-ci est demeuré stérile, tandis que les Maliens procédaient par des contres.
Les efforts clubistes auraient dû et pu être concrétisés par Ezechiel, or, encore une fois, l'attaquant tchadien été incapable de remettre les pendules à l'heure. Alors qu'on s'acheminait vers la fin du 1er half, le «fameux » arbitre décréta un penalty « imaginaire » transformé par Ekela (45+1').
En seconde mi-temps, Liewig dont ce fut sa dernière apparition sur le banc du CA, incorpora deux joueurs offensifs, dans le but de refaire le chemin perdu, mais c'était sans compter sur la partialité de l'homme en noir. Ce dernier priva le Club Africain de deux penalties indiscutables, tout au fermant les yeux sur des coup-francs flagrants, pour que le score demeura inchangé jusqu'à coup de sifflet final.
Tout compte fait l'espoir reste permis mais ce n'est pas avec ce genre d'arbitrage que le football africain pourra progresser.