« Il y a certes, dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, des signes pour ceux qui sont dotés de discernement. Debout, assis, ou étendus sur leurs côtés, ils invoquent Dieu et méditent sur la création des cieux et de la terre. Seigneur ! Tu n'as pas créé cela en vain. Gloire à Toi ! Garde-nous du châtiment du Feu.
Seigneur ! Quiconque Tu fais entrer dans le Feu, Tu le couvres vraiment d'ignominie. Et pour les injustes, il n'y a pas de protecteur!
Seigneur ! Nous avons entendu celui qui a appelé ainsi à la foi : «Croyez en votre Seigneur» et dès lors nous y avons cru. Seigneur, pardonne-nous nos péchés, purifie nous nos méfaits, et place nous, à notre mort, avec les gens de bien.
Seigneur ! Donne-nous ce que Tu nous as promis par Tes messagers. Et ne nous couvre pas d'ignominie au Jour de la Résurrection. Car Toi, Tu ne manques pas à Ta promesse».
Leur Seigneur les a alors exaucés (disant) : « En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres. Ceux donc qui ont émigré, qui ont été expulsés de leurs demeures, qui ont été persécutés dans Mon chemin, qui ont combattu, qui ont été tués, Je tiendrai certes pour expiées leurs mauvaises actions, et les ferai entrer dans les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, comme récompense de la part de Dieu.» Quant à Dieu, c'est auprès de Lui qu'est la plus belle récompense.
Que ne t'abuse point la versatilité [pour la prospérité] dans le pays, de ceux qui sont infidèles.
Piètre jouissance ! Puis leur refuge sera l'Enfer. Et quelle détestable couche !
Mais quant à ceux qui craignent leur Seigneur, ils auront des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement, un lieu d'accueil de la part de Dieu. Et ce qu'il y a auprès de Dieu est meilleur, pour les pieux.
Il y a certes, parmi les gens du Livre ceux qui croient en Dieu et en ce qu'on a fait descendre vers vous et en ceux qu'on a fait descendre vers eux . Ils sont humbles envers Dieu, et ne vendent point les versets de Dieu à vil prix. Voilà ceux dont la récompense est auprès de leur Seigneur. en vérité, Dieu est prompt à faire les comptes.
Ô les croyants ! Soyez endurants. Incitez-vous à l'endurance. Luttez constamment (contre l'ennemi) et craignez Dieu, afin que vous réussissiez ! » (Ali Îmrane- versets 190 à 200)
Dans les versets précités le mot qui revient dans chaque verset c'est Rabbana (notre Seigneur)
ARRAB est le Maître des maîtres, le Seigneur des seigneurs. Bien que cet attribut ne fait pas partie des 99 noms d'Allah, il représente selon certains Ulémas, le Nom Suprême d'Allah (Al Ism Al Aâdham)
Etymologiquement Arrab signifie en arabe, le maître. Il est parfois utilisé dans ce sens, dans certains versets du Coran
« Et il dit à celui des deux, dont il pensait qu'il serait délivré : parle-moi auprès de ton maître. Mais le Diable lui fit oublier de le rappeler à son maître, et Youssouf resta donc quelques années en prison » (Sourate Youssouf verset 42)
Dans cet attribut, il y a l'idée de suprématie, voire de transcendance. Allah domine les cieux et la terre. Il est le maître de l'Univers.Il est le Rab des Rab, (Rab Al arbab)
On retrouve le mot Rabbana dans plusieurs versets coraniques. Il est utilisé pour les implorations au cours des prières et du recueillement.
Il résume la conception de la religion monothéiste d'un Dieu suprême, et transcendant. Il nous domine, guide nos pas et commande nos âmes.
Cela dit, Il nous a doté de discernement et de ce fait nous pouvons agir librement tout en nous gardant de faire des faux pas.
Et quand bien même nous risquions de dévier, la porte du repentir Attaouba) est toujours ouverte, et auquel, nous nous adresserons directement à Dieu pour lui faire part de nos contritions. Aucun intermédiaire, aucun intervenant, aucun piston.
Arab, le juste, l'équitable, qui a le pourvoir souverain et suprême d'appréciation, pour nous juger et nous sanctionner. Aucun parmi les humains, quel qu'il soit, ne peut s'ériger en son nom pour le faire. Aucun parmi les humains, même s'il s'agit d'un prophète ne peut juger nos consciences et mettre en doute notre foi.
Le faire, c'est semer la haine et la discorde, laquelle est pire que le crime de meurtre, selon le Saint coran.
C'est Au Rab de nous juger, en nous réservant le châtiment adéquat, et ce ne sera que Justice, la vraie, celle qui n'est entachée d'aucun iota de subjectivité.