Pressenti dans un premier temps au Club Africain, Houcine Ragued a fini par atterrir à l'Espérance de Tunis. La raison est simple : la stratégie mise en place par les responsables « Sang et Or » au niveau de recrutements s'est avérée payante à plus ç d'un titre. Dans la mesure où aucune information ne circule quant au nom du ou des joueurs ciblés par le club. Et quand le cas, c'est souvent de l'intox comme cela s'est passé pour Karl Max et Mazou. Aussi a-t-il fallu attendre à chaque fois un accord total entre l'Espérance et tel joueur pour que le recrutement soit officialisé. Ali Abdi et Wissam Naghmouchi sont passés par là, Houcine Ragued a suivi en attendant l'Hammam-Lifois Nefzi.
Pour Houcine Ragued le choix porté sur l'Espérance a été mûrement réfléchi a-t-il déclaré sur les ondes de deux chaînes privées (Mosaïque et Shems FM). « Les contacts avec les responsables de l'Espérance datent de plus d'un mois parallèlement à d'autres avec d'autres équipes. Alors pourquoi l'Espérance a-t-il poursuivi ? C'est simple, il s'agit d'un grand club, le plus ancien en Tunisie, le meilleur dans le pays et en Afrique. J'ai toujours apprécié l'Espérance. Enfin c'est l'occasion de vivre de beaux moments avec ce grand club ».
Quid des joueurs du cru
Cette flopée de recrutements ne risque-t-elle pas de décourager les jeunes qui portent actuellement les couleurs de l'Espérance ? La réponse est non dans la mesure où les meilleurs d'entre eux gagnent progressivement l'équipe senior à l'instar de Ben Chérifia, Mhirsi, Khémissi, Ayari...
Par ailleurs, on a fait signer à d'autres de contrats de trois voix de cinq années (Ben Salem, Jouini, Ounalli...) car confiants en leurs moyens outre une garantie pour le moyen terme de l'équipe. Sans oublier que les catégories de jeunes continuent de bénéficier d'une attention particulière de Hamdi Meddeb qui suit de près leur gestion quotidienne sous la conduite du duo Larbi Zouaoui- Skander Kasri sur le plan technique et de la paire Ben Yedder – Rached Meddeb sur le plan administratif.