Née militante grâce à la ferveur patriotique de son fondateur Habib Cheïkhrouhou, ayant toujours vécu dans une position équidistante vis-à-vis des mouvances politiques et des calculs politiciens étriqués, DAR-ASSABAH – on a tort de l'oublier – reste une école de militantisme. Inébranlable. Incontournable. Prestigieuse.
Aujourd'hui, ses employés, toutes sections confondues, redécouvrent le sens de la famille ; ils exhument un principe qu'ils n'ont jamais eu le temps d'intégrer entièrement et ce principe n'est ni plus ni moins que la liberté d'expression ; une liberté responsable comme n'a cessé de le professer cette entreprise pérenne depuis 62 ans, car, - l'oublie-t-on ? – DAR-ASSABAH est bel et bien la premier groupe de presse du pays.
Normal, donc, que les « pouvoirs » qui se sont succédé à Carthage ou à la Kasbah, et même dans les alcôves des palais, normal, donc, qu'ils louvoyent toujours du côté de DAR-ASSABAH. L'Histoire lui a conféré une légitimité inébranlable. Et cette légitimité se traduit par une carapace à toute épreuve alliée à une force de percussion médiatique qui lui vaut la solennité des écoles fondatrices.
Aujourd'hui, le combat que mènent les employés de DAR-ASSABAH pour préserver toutes ces valeurs que l'entreprise elle-même leur a inculquées, est un combat d'avant-garde. Car sa dimension dépasse le cadre de nos supports.
C'est un débat national et sur ce plan il n'est plus question de retour en arrière. Il ne s'agit pas de personnes, mais de principes. Il ne s'agit pas de constances, mais de constantes.
C'est cela le message que nous transmettons ici, nous, employés de DAR-ASSABAH.
DAR-ASSABAH est debout, grâce à ses enfants. Et tel le roseau, elle plie, mais ne casse pas.