Du côté du Club Africain, on attend toujours de connaître le nom du successeur de Casoni. Les supputations vont bon train, mais du côté des responsables, le black-out est total. La reprise doit se faire aujourd'hui avec l'adjoint de Casoni Mohamed Lemkacher. Pour le reste, nous n'en savons pas trop. Certes, des noms reviennent le plus souvent du côté du parc A et ils sont bien connus de tous. On en citera Nabil Kouki, Maher Kanzari pour les Tunisiens, Chehata, Raynald Denoueix et Badou Zaki chez les étrangers. Il faudrait toutefois signaler qu'aux dernières nouvelles, c'est le nom de Gérard Buscher qui revient le plus sur les langues. Le technicien n'a pas besoin d'être présenté puisqu'il a atterri au parc de l'Espérance pour se retrouver par la suite du CSHL et de l'ASM avec lequel il vient d'accomplir une saison de premier ordre. Hier les responsables du club s'étaient réunis pour en débattre. La décision devrait être prise dans les prochaines heures et rien n'est encore définitif.
Faux-départ
Slim Riahi n'a pas entamé son bail à la tête du club de la meilleure des façons. Il vient de remercier son premier entraîneur après seulement quelques semaines de sa nomination. Bernard Casoni a remporté deux matches, il a partagé les points à trois reprises et s'est incliné une seule fois. C'était lors du derby de la capitale. Cette défaite a beaucoup coûté à Casoni qui a ainsi perdu le match qu'il ne fallait pas perdre. Mais est-ce pour autant la seule et unique raison de son éviction ? Nous ne le pensons guère. Le Français a beaucoup de choses à se reprocher. Nous ne reviendrons pas dans les détails sur la gestion du groupe, le manque de cohésion entre les lignes, l'absence d'un véritable patron malgré la valeur de certains joueurs et surtout l'absence d'un fond de jeu propre à l'équipe. En voyant évoluer le Club Africain, on s'ennuie et on reste sur sa faim. C'est le principal reproche que nous pourrions faire à Casoni qui n'a, certainement pas eu assez de temps pour atteindre ses objectifs, mais qui n'a pas su gérer les six derniers matches de la saison pour mieux connaître ses joueurs et asseoir les fondements du club Africain de la saison 2011-2012. Cet échec est également imputable à Slim Riahi qui a fait preuve d'impatience. Il n'a pas soutenu son premier entraîneur après seulement quelques mois de travail...Le prochain technicien sait à quoi s'en tenir !