Le conseiller auprès du ministre de la Justice Mohamed Fadhel Essaihi a affirmé, hier, que « le jeune tunisien Ali Harzi a été interrogé par le juge d'instruction et l'équipe du FBI (Bureau fédération américain d'investigation) en tant que témoin et non pas en tant que suspect ». Ali Harzi a été interrogé, le 23 décembre 2012, dans l'affaire du meurtre du consul américain et de trois de ses adjoints dans un attentat à Benghazi (Libye). L'interrogatoire de Ali Harzi intervient à la suite d'une commission rogatoire émise par les Etats-Unis, a précisé M. Essaihi, rappelant que la Tunisie et les Etats Unis sont liés par une convention de coopération judiciaire. « Le juge d'instruction a exécuté la commission rogatoire conformément aux législations en vigueur, aux conventions internationales et au principe de réciprocité », a-t-il précisé, affirmant que la Tunisie est tenue à respecter les lois internationales que ce soit dans ses relations avec les Etats Unis d'Amérique ou autre pays. « Cet interrogatoire s'est déroulé dans le respect de la souveraineté nationale et de l'indépendance de la justice contrairement à ce qui a été rapporté par l'observatoire tunisien de l'indépendance de la magistrature (OTIM) » a t-il ajouté. Dans un rapport rendu public jeudi, l'OTIM avait qualifié l'interrogatoire de Harzi par des fonctionnaires du FBI «d'une atteinte à la souveraineté nationale et d'une renonciation par l'Etat tunisien à son devoir de protéger ses citoyens», estimant que la présence de parties étrangères durant l'interrogatoire est une violation de la confidentialité de l'enquête ». Harzi a été interpellé, début octobre dernier, par les autorités turques avant d'être extradé et arrêté pour besoin d'enquête.
Le ministère de l'Intérieur dément la saisie d'armes à feu et confirme l'arrestation d'un homme d'affaires suspecté Le ministère de l'Intérieur a démenti, hier, les informations relayées dans les médias sur la saisie d'une quantité d'armes à feu, à la suite d'une fuite d'informations sur un marché de trafic d'armes conclu par un gérant d'une société dénommé Fathi Dammak. «Aussitôt disposées de plus amples informations sur la tentative de ce gérant de société de conclure un marché d'achat d'armes pour éliminer des hommes d'affaires, les autorités sécuritaires ont approfondi les investigations à ce sujet et procédé, le 25 décembre dernier, à l'arrestation du dénommé Fathi Dammak pour enquête », a indiqué à l'Agence TAP, le porte-parole officiel du ministère de l'Intérieur Khaled Tarrouche. Tarrouche a nié « en bloc » la saisie d'armes à feu dans cette affaire.
Saisie de 21 kg de cannabis à Gabès La brigade de la police judiciaire de Gabès a réussi hier matin à mettre en échec une opération de commercialisation de 21 kg de résine de cannabis (zatla). Le chef de la brigade de la police, Bassem Enassai a indiqué au correspondant de la Tap dans la région, que les unités de la brigade avaient tendu un piège à une voiture algérienne, au centre ville de Gabès, avec trois individus à bord (un Tunisien et deux Algériens) qui transportait une importante quantité de cannabis, devrant être vendue dans cette région. Il a affirmé que les agents avaient arrêté les trois suspects et saisi toute la quantité de cannabis, signalant que les recherches se poursuivent pour démanteler le réseau de trafiquants. Bassem Enassai a précisé, a ce propos, que la voiture était entrée par la frontière algérienne, en direction de Kasserine et Gafsa avant d'arriver à la ville de Gabès, où les trois individus ont été arrêtés.